Vous êtes ici : AccueilRubriquesActivités

Bulletin d'information

Actualités

17-05-2024

Avis de recrutement - CNDH et CRDH

Lire la suite

28-03-2024

Résultat final: Avis de recrutement de deux cadres de gestion de d'encadrement (...)

Lire la suite

28-02-2024

Appel à candidature pour le poste de chargé principal de la promotion des droits (...)

Lire la suite
Lire toutes les actualités
ID rubrique spip: 
56
Français
Étiquettes: 
  • Réduire
  • Agrandir

La Déclaration de Marrakech, une nouvelle feuille de route pour les INDH afin de contribuer à la protection des défenseurs des droits de l’Homme et à l'élargissement de l'espace civique

Les institutions nationales des droits de l'Homme (INDH) du monde entier ont adopté le 12 octobre 2018 la Déclaration de Marrakech  sur «  l’élargissement de l'espace civique, la promotion et la protection les défenseurs des droits de l'Homme, avec un accent spécifique sur les femmes : le rôle des institutions nationales des droits de l'Homme ”, et ce, à l’issue des travaux de  la 13ème Conférence internationale de l'Alliance mondiale des INDH (GANRHI) qui s’est déroulée du 10 au 12 octobre 2018 à Marrakech.
« La Déclaration traduit un engagement fort des INDH à mieux promouvoir et protéger les défenseurs des droits de l'Homme, qui jouent un rôle positif, important et légitime dans la réalisation de tous les droits de l'Homme, aux niveaux local, national, régional et international » a affirmé à cet égard M. Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l'Homme du Maroc suite à l’adoption de la Déclaration de Marrakech.
Dans le même cadre, Mme Beate Rudolf, présidente de la GANHRI a déclaré que « les institutions nationales des droits de l'Homme réunies à Marrakech se sont engagées à protéger les défenseurs des droits de l'Homme et à mettre en place des points focaux chargés d'aider et de soutenir les défenseurs des droits de l’Homme, chaque fois que cela est nécessaire ».

La GANHRI et les INDH participantes à la conférence ont approuvé une feuille de route en 25 points qui a pour objectif de contribuer efficacement à l'élargissement de l'espace civique et à la protection des défenseurs des droits de l'Homme ainsi qu’au renforcement de leur rôle. Ils ont à l’unanimité adopté un ensemble de recommandations et de propositions concrètes visant à protéger les défenseurs des droits de l'Homme contre toutes les formes d'intimidation, de harcèlement, de violence, de discrimination et de menaces, notamment à travers la mise en place d’outils de monitoring,  d'alerte, de signalement, de reporting et de conseils juridiques.

 

Les participant-e-s à la 13ème Conférence internationale de l'Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l'Homme ont ainsi souligné le rôle important joué par les femmes défenseures des droits de l’Homme dans la promotion et la protection de tous les droits humains. Ils ont, à cet égard, mis l’accent sur les risques auxquels elles sont confrontées, qui, outre les risques font face l’ensemble des défenseurs des droits de l’Homme, elles peuvent être sujettes à des discriminations et à la violence sexospécifique, non seulement de la part d'agents de l'État, mais également d'acteurs privés. Parmi ces risques, les intimidations, les représailles et les violences sexuelles qui peuvent survenir aussi bien dans leurs propres organisations, que dans leurs sociétés ou encore dans leur famille. S’ajoute à cela les barrières sociales, politiques, culturelles et religieuses qui peuvent entraver leurs actions.
Ils ont par ailleurs fait part de leurs préoccupations concernant la recrudescence du nombre d'agressions physiques à l'encontre de défenseurs des droits de l'Homme, notamment les violences sexuelles et les meurtres, ainsi que la réduction de l'espace civique et l’augmentation des risques, des menaces et des mesures de représailles auxquels sont confrontés les défenseurs partout dans le monde.

La Déclaration de Marrakech a également exprimé la préoccupation des INDH concernant « les rapports récents et en augmentation en provenance de toutes les régions du monde faisant état de représailles, de menaces, d’attaques et autres actes d’intimidation à l’encontre des membres et du personnel des INDH ».
Le document final de la 13e Conférence internationale de la GANHRI a souligné aussi la nécessité de la coopération et l'importance de la formation, de la sensibilisation, de la promotion des discours positifs sur l'importance des droits humains, ainsi que la promotion de l'égalité des sexes et l'élaboration de stratégies de lutte contre toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes défenseures des droits humains.
Il convient de rappeler que la 13e Conférence internationale de la GANHRI a été organisée du 10 au 12 octobre 2018 à Marrakech sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI. Organisée par le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et l'Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l'Homme (GANHRI), en coopération avec le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH), cette 13ème conférence internationale de la GANHRI avait pour thème “Élargir l'espace civique, promouvoir et protéger les défenseurs des droits de l'Homme, avec un accent spécifique sur les femmes : le rôle des institutions nationales des droits de l'Homme ”.

Haut de page
  • Réduire
  • Agrandir

Signature d’un accord-cadre de partenariat entre le Conseil national des droits de l’Homme et la Région de Marrakech-Safi

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), représenté par l’Institut national de formation aux droits de l’Homme-Driss Benzekri (IFNDH-DB) et la Région de Marrakech-Safi, représentée par la Maison de l’élu, procéderont le 11 octobre 2018 à 10h30 à la Maison de l’élu à Marrakech, à la signature d’un accord-cadre de partenariat portant sur le renforcement des capacités des collectivités territoriales de la région. 

Cet accord de partenariat, qui sera paraphé par M. Driss El Yazami, président du CNDH et M. Ahmed Akhchichine, président du Conseil régional de Marrakech-Safi, a pour objectif de renforcer les capacités des élus et des fonctionnaires ainsi que des acteurs locaux des collectivités territoriales en matière de droits de l’Homme et de libertés publiques.

Rappelons que le rôle des régions et l’importance des pouvoirs et des attributions qui leur sont transférés par l’État dans le cadre de la mise en œuvre de la Constitution de 2011 et de la Régionalisation avancée imposent aujourd’hui l’adoption d’un processus profond de mise à niveau de l’administration territoriale, de qualification et de professionnalisation des élus locaux et d’inclusion des acteurs de la société civile dans une démarche participative.

Le rapprochement de la Maison de l’élu - la première du genre au Maroc - et de l’INFDH-DB s’inscrit dans cette perspective, et se veut une expérience pilote dans le Royaume, susceptible d’être généralisée aux autres régions dans l’avenir.

Conformément à cet accord, les deux parties s’engagent à collaborer dans plusieurs domaines, notamment la formation continue, le partage des bonnes pratiques et de la documentation,l’organisation conjointe de colloques, de tables rondes et de journées d’études sur des thématiques en lien avec les droits de l’Homme, la justice territoriale et le développement durable.

Adresse : Maison de l’élu de la région Marrakech-Safi  (Rue Ibn Hanbal, Quartier hivernage, Marrakech)

Contact presse :
- Rachid Amillat : (06 77 52 80 86)
- Abdelghani Berdi : (0662762325)

Haut de page
  • Réduire
  • Agrandir

Sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI : Une conférence internationale sur le rôle des institutions nationales dans la promotion et la protection des défenseurs des droits de l’Homme

Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, une conférence internationale des institutions nationales des droits de l'Homme (INDH) se tiendra à Marrakech du 10 au 12 octobre 2018. Se tenant tous les trois ans sur un continent différent, cette 13ème conférence est organisée par le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et l'Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l'Homme (GANHRI), en coopération avec le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH).

Cette importante conférence se tient au Maroc, alors que la communauté internationale commémore trois grandes dates : le 70ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, le vingtième anniversaire de la Déclaration des Nations unies sur les défenseurs et le 25ème anniversaire de l'adoption des Principes de Paris, qui définissent les critères et le mode de fonctionnement d’une INDH indépendante et pluraliste.  Le thème choisi par les organisateurs est « Élargir l'espace civique, promouvoir et protéger les défenseurs des droits de l'Homme, avec un accent spécifique sur les femmes : le rôle des institutions nationales des droits de l'Homme ».

Près de 300 participants sont attendus à la conférence dont les présidents et représentants de plus de 100 INDH membres de l’Alliance globale des INDH (qui en regroupe 121), ainsi que des experts indépendants des Nations unies et des systèmes régionaux des droits de l’Homme. Des représentants de gouvernements, des ONG et des organisations internationales prendront également part aux travaux.

Reconnues par les Nations unies comme défenseurs des droits de l’Homme, les INDH sont confrontées à un double défi : d’une part protéger leur action indépendante qui est, dans certains pays, indésirable et fait l’objet de mesures de rétorsion, voire de répression et d’autre part, protéger la liberté d’action des autres défenseurs (ONG, syndicats, associations professionnelles, journalistes, etc.).
Pour les Nations unies, un défenseur des droits de l’Homme est toute personne qui participe « individuellement ou en association avec d’autres… à des activités pacifiques pour lutter contre les violations des droits de l’Homme et des libertés fondamentales » (article 12 de la Déclaration sur les défenseurs).

Différentes thématiques seront débattues tout au long des trois jours de la conférence dont : « Menaces à l'espace civique et surveillance » ; « Protéger les défenseurs et, surtout, les défenseuses des droits de l'Homme, y compris les INDH » ; « Communiquer en positivant le discours sur les droits de l'Homme » ; « Promouvoir la participation dans les affaires publiques, faire entendre la voix des citoyens » ; et « Favoriser la coopération et les partenariats ».

La séance d’ouverture de la 13ème Conférence internationale de la GANHRI aura lieu le 10 octobre 2018 à l’hôtel Kenzi Menara Palace, à partir de 9h. Elle se tiendra en présence notamment de MM. Mustapha Ramid, ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme, Driss El Yazami, président du CNDH, Ahmed Akhchichine, président du Conseil régional de Marrakech-Safi, de Mme Peggy Hicks, directrice au HCDH, de Mme Beate Rudolf, présidente de la GANHRI et de personnalités marocaines et internationales.

Contact presse: Abdelghani Berdi (0662762325)

Haut de page
  • Réduire
  • Agrandir

Le CNDH dément avoir été saisi pour émettre son avis concernant le projet de loi relatif au service militaire

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) dément l’information rapportée le 25 août 2018 par certains organes de presse selon laquelle le CNDH ‘a été saisi pour qu’il émette son avis concernant le projet de loi relatif au service militaire lors de son examen par le parlement’. Le CNDH n’a reçu aucune demande de saisine concernant ledit projet de loi.

Il convient de rappeler que conformément à la loi 76-15 relative à la réorganisation du Conseil, Le Conseil « formule, à son initiative ou à la demande du gouvernement ou de l'une des deux chambres du Parlement, son avis sur les projets et propositions de lois ayant trait aux droits de l'Homme, notamment en matière de leur harmonisation avec les conventions internationales relatives aux droits de l'Homme que le Royaume a ratifiées ou auxquelles il a adhéré ».

Haut de page
  • Réduire
  • Agrandir

Atelier de formation des formateurs d’Afrique du Nord sur les mécanismes africains des droits de l’Homme

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), en partenariat avec le Centre africain pour la démocratie et les études des droits de l’Homme (ACDHRS), organise du 20 au 22 juillet 2018 à l’Institut national de formation aux droits de l’Homme - Driss Benzekri (INFDH) à Rabat, un atelier de formation des formateurs d’Afrique du Nord sur les mécanismes africains des droits de l’Homme.

La formation bénéficiera à une trentaine de participants en provenance de pays d’Afrique du Nord (Algérie, Egypte, Libye, Mauritanie, Tunisie, Maroc) avec la participation de Commissaires de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP). L’objet de la formation portera sur plusieurs aspects relatifs au système international et régional de protection et de promotion des droits de l’Homme avec un accent particulier porté sur les instruments des droits de l’Homme de l’Union africaine et le fonctionnement de la CADHP de manière à renforcer l’engagement des ONG au sein du système africain des droits de l’Homme.

Cette formation s’inscrit dans la continuité des actions du CNDH menées en Afrique pour renforcer la présence des acteurs marocains œuvrant pour la promotion et la protection des droits de l’Homme au sein des plateformes et institutions régionales et internationales. Dans ce sens, il y a lieu de rappeler que le CNDH prend part avec les ONG marocaines aux travaux du Forum des ONG et des sessions de la CADHP.

La séance d’ouverture de cet atelier aura lieu le 20 juillet 2018 à partir 14h au siège de l’Institut national de formation aux droits de l’Homme - Driss Benzekri, à Résidence Al Mansour, 3-4, Résidence Diyar Al-mansour, Douar Al Kora, YEM, Rabat.

Haut de page
  • Réduire
  • Agrandir

Le CNDH et le CES organisent une rencontre en hommage posthume à Feu Odette du Puigaudeau

A l’occasion du 27ème anniversaire de son décès, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et le Centre des études sahariennes (CES) organisent une cérémonie d’hommage à Mme Odette du Puigaudeau, le jeudi 19 juillet 2018 à la Bibliothèque nationale BNRM à 17h.

Feu Odette du Puigaudeau est née à Saint-Nazaire en Bretagne le 20 juillet 1894. Artiste douée, et aventurière infatigable, elle a sillonné, à partir de 1933, à dos de dromadaire ou à pied les déserts marocain et mauritanien. De ses pérégrinations, elle nous a légué une bibliographie exceptionnelle, riche de documents et d’illustrations saisissant l’originalité de la culture beydâne. Elle est décédée à Rabat le 19 juillet 1991.
Sa bibliographie exemplaire contient des récits de voyage, des travaux sur l’histoire te la culture beydâne, des articles, des témoignages et quelques romans inspirés de son expérience saharienne des œuvres.

‘Au contact de la vie saharienne authentique, vécue au ras du sol, sur les pistes et dans les campements, notre voyageuse ne devait pas tarder, en effet, à découvrir la grande leçon d’humilité, de fraternité et de respect des différences que devrait toujours comporter la rencontre avec une culture nouvelle’, écrit Théodore Monod.
Pour Pierre Bonte, « La vision artistique d’Odette du Puigaudeau ne s’exprime pas seulement dans son graphisme ou dans la photographie. Elle se traduit dans une langue à la fois précise et raffinée, qui se plaît à rendre compte de la complétude des couleurs, de la grâce des mouvements, de la stabilité des formes’.

« L’odyssée est passionnante et le répertoire iconographique en dit long sur cette dimension typique du monde beydâne. De l’Oued Noun jusqu’au fleuve Sénégal, et de l’Atlantique jusqu’à Tombouctou, les thèmes décoratifs, les matières premières, les goûts artistiques, les objets artisanaux, les couleurs sont autant d’indices témoignant d’une identité culturelle partagée par les populations du Royaume du Maroc, de la Mauritanie et du Mali »
Brahim Boutaleb, qui a préfacé son ouvrage "Arts et coutumes des Maures".

Cette cérémonie se tiendra avec la participation de MM. Mohamed Cheikh Biadillah, parlementaire, ancien président de la Chambre des conseillers, Brahim Boutaleb, historien, professeur émérite à l’université Mohammed V de Rabat et Hassan Kamil, anthropologue, professeur à l’université Cadi Ayyad de Marrakech, sous la modération de M. Rahal Boubrik, anthropologue.

Haut de page
  • Réduire
  • Agrandir

Chambre des Conseillers : Le CNDH participe à une journée d’étude sur le thème « La politique marocaine en matière de migration et d’asile : opportunités et défis’

En partenariat avec le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), la Chambre des conseillers organise le 12 juillet 2018 à son siège à Rabat, une journée d’étude sur le thème « La politique marocaine dans le domaine de la migration et de l’asile : opportunités et défis’.
Organisée avec l’appui de la Fondation Conrad Adenauer et la Fondation Westminster pour la démocratie, cette rencontre s’inscrit en droite ligne de l’événement parallèle qui sera organisé par l’Union interparlementaire internationale sur ‘L’appui à la coopération parlementaire et le renforcement de la coopération dans le domaine de la migration dans la perspective de l’adoption du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulière ». Cette rencontre se tiendra en marge de la Conférence intergouvernementale devant aboutir à l’adoption du « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulière » prévue en décembre 2018 à Marrakech.

Cette rencontre s’insère aussi dans le sillage de l'organisation par la deuxième Chambre du dialogue public institutionnel et du débat social participatif et pluraliste concernant les questions liées à la mise en œuvre de la Constitution et la préservation des droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux et en application de la stratégie d'action d'étape de la Chambre pour la période 2016-2018.

La séance d’ouverture de cette rencontre qui sera marquée par la participation d’acteurs gouvernementaux, de parlementaires et des acteurs de la société civile actifs dans le domaine de la migration, ainsi que  d’experts marocains et étrangers, se tiendra à partir de 9h 30 en présence de M. Driss El Yazami, président du CNDH.

Haut de page
  • Réduire
  • Agrandir

Le CNDH participe au Moussem de Tan Tan : « Patrimoine et savoir-faire féminins, histoire et mutations »

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), en partenariat avec le Centre des études sahariennes (CES), participe pour la cinquième année consécutive au Moussem de Tan Tan, avec un programme culturel placé sous le thème : « Moussem de Tan Tan : patrimoine et savoir-faire féminins, histoire et mutations ». En effet, cette édition 2018 du moussem rend hommage au génie créatif féminin et met à l’honneur le rôle central de la femme dans la préservation et la promotion du patrimoine culturel hassani.

La participation du CNDH à cet événement exceptionnel, classé depuis 2008 par l’UNESCO sur la liste représentative du patrimoine immatériel mondial, s’inscrit dans le cadre de sa mobilisation au profit du suivi de la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée le 17 octobre 2003 et ratifiée par le Maroc le 6 juillet 2006. Cette participation émane également de la volonté de concrétiser l’effectivité des droits culturels et valoriser la composante hassanie de notre identité plurielle.

Le CNDH participe à cette nouvelle édition du Moussem de Tan Tan avec un programme riche et diversifié qui comprend des rencontres/débats, poésie et contes, ateliers pour enfants et présentations d’ouvrages, avec la participation d’auteurs, universitaires, artistes et acteurs associatifs issus de l’ensemble des provinces du Sud.

Parmi les moments forts de la programmation du CNDH, l’organisation du colloque « L’approche genre dans le processus de valorisation du patrimoine culturel hassani », et la présentation des ouvrages « Arts et coutumes des maures » et « Le pastoralisme dans le Sud marocain ».

Au menu aussi de la participation du CNDH, des ateliers de peinture sur cuir et autour de la fabrication traditionnelle des poupées au profit des enfants, ainsi que des soirées poétique et de lecture de contes populaires.
Outre l’exposition des photos anciennes du Moussem datant de la fin des années soixante, un stand sera tenu à cette occasion qui exposera multiples travaux et documents édités par le CNDH et le CES.

Il convient de rappeler par ailleurs que la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, adoptée le 17 octobre 2013 et ratifiée par le Maroc le 6 juillet 2006, a identifié une liste des représentations du ‘patrimoine culturel immatériel’ dont le Moussem de Tan-Tan fait partie depuis 2008.

La convention définit le “patrimoine culturel immatériel” comme suit : ‘les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire … que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel…’

La convention stipule notamment qu’il appartient à chaque Etat partie de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel présent sur son territoire et d’identifier et de définir les différents éléments du patrimoine culturel immatériel présents sur son territoire, avec la participation des communautés, des groupes et des organisations non gouvernementales pertinentes.

 

Télécharger la brochure de la participation du CNDH au Moussem

Haut de page
  • Réduire
  • Agrandir

Session de formation sur la gestion associative et les techniques de montage de projets au profit des collectifs et associations de migrants

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) organise les 21 et 22 juin 2018 à l’Institut national de formation aux droits de l’Homme-Driss Benzekri (INFDH), une session de formation au profit de collectifs et associations œuvrant dans le champ de la migration au Maroc. 

Cette session de formation a pour objectif d’accompagner une trentaine d’associations de migrants dans leurs missions d’animation, de protection et de promotion des droits des migrants. Elle a pour finalité de développer et renforcer leurs capacités en matière de gestion et de management des associations (règles statutaires, gestion et gouvernance des associations). Les associations participantes auront également l’occasion de prendre connaissance des techniques et modalités de montage, de gestion et d’évaluation des projets au sein des associations.

Participeront à ces deux premiers modules sur la vie associative, le montage et la gestion des projets associatifs, des représentants de collectifs et d’associations œuvrant dans le domaine de l’accompagnement social, juridique, humanitaire, ou culturel. La formation se basera sur une démarche participative et inclusive qui prendra la forme d’ateliers de partage d’expériences et de connaissances.

Un troisième module de formation sur les techniques de veille, d’investigation, de monitoring et de plaidoyer sera organisé ultérieurement en faveur des représentants d’associations de plaidoyer.

Il convient de rappeler que, suite à l’adoption par le Maroc de la nouvelle politique migratoire en septembre 2013, le plaidoyer mené par le CNDH et les organisations de la société civile marocaine d’accompagnement des migrants, a permis la reconnaissance juridique de plusieurs associations, la régularisation administrative des membres de leurs bureaux, ainsi que la facilitation de l’obtention du récépissé de création de celles qui ont fait le dépôt de leur dossier auprès des autorités.

La séance d'ouverture de cette rencontre aura lieu au siège de l'INFDH à partir de 9h.

Haut de page
  • Réduire
  • Agrandir

Participation du CNDH à la 11ème conférence des Etats parties à la Convention relative aux droits des personnes handicapées

Le CNDH prend part du 12 au 14 juin 2018, au siège des Nations unis à New York, à la 11ème conférence des Etats parties à la Convention relative aux droits des personnes handicapées.

Lors de cette conférence, le Conseil présentera devant les Etats parties la communication de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’Homme (GANHRI).

Le CNDH prendra part aussi à un Side Event sur la participation des personnes en situation de handicap à la vie politique et publique, organisé par l'Alliance internationale du handicap (The International Disability Alliance) et le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA).

Par ailleurs, le Conseil participera, le 11 juin 2018, à une journée de débat général sur la Convention relative aux droits des personnes en situation de handicap.

Haut de page

Pages