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Bulletin d'information

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17-05-2024

Avis de recrutement - CNDH et CRDH

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28-03-2024

Résultat final: Avis de recrutement de deux cadres de gestion de d'encadrement (...)

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28-02-2024

Appel à candidature pour le poste de chargé principal de la promotion des droits (...)

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Le CNDH organise et participe à plusieurs activités à Marrakech sur les migrations

À l’occasion de la tenue au Maroc du Forum global sur la migration et le développement (GFMD) et de la Conférence intergouvernentale pour l’adoption du Pacte global sur des migrations sûres, ordonnées et régulières (GCM), Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) organise et prend part à plusieurs rencontres et activités du 6 au 11 décembre 2018.

Ainsi, le président du CNDH, M. Driss El Yazami, prendra la parole le 5 décembre à la séance d’ouverture du Forum global sur la migration et le développement (GFMD) et délivrera lors de la Conférence pour l’adoption du Pacte global sur des migrations sûres, ordonnées et régulières  (GCM) du 10 et 11 décembre le message de l’Alliance globale des institutions nationales des droits de l’Homme (GANHRI), le réseau international des institutions nationales des droits de l'Homme (INDH), qui regroupe plus de 120 d’entre elles.

Les 6 et 7 décembre 2018, le CNDH organise à l'Université Mohammed VI polytechnique de Ben Guerir, un séminaire international sur le thème «  Dynamiques migratoires en Afrique : Etat des lieux et défis - Pour un agenda commun de recherche », en partenariat avec l’université, l’OCP, le Bureau de UNESCO au Maroc et le soutien de l’Ambassade de France au Maroc. Rassemblant une quarantaine de chercheurs en provenance de dix-sept pays (Afrique du Sud, Allemagne, Bénin, Cameroun, Cambodge, Italie, Liban, Kenya, Mali, Maroc, Niger, Sénégal, Espagne, Canada, France, Etats-Unis, Tanzanie), le séminaire a pour ambition « d’établir les contours d’un agenda africain de recherche pluridisciplinaire sur la migration, centré sur les thématiques identifiées comme centrales ou faisant l’objet, à l’heure actuelle, de peu d’attention ».

Le vendredi 7 décembre 2018, le CNDH et l’UNESCO présenteront à une session plénière du GFMD « l’Initiative des villes africaines pour la migration ». Ce projet, développé en commun, vise à accompagner les collectivités territoriales notamment les municipalités, dans la mise en place de politiques d’inclusion sociale des migrants, tout en privilégiant la coopération intra-africaine, l’approche des droits de l’Homme et l’égalité des sexes. L’initiative sera présentée conjointement par Mme Golda El Khoury, Représentante de l’UNESCO, et MM. Driss El Yazami et Jean-Pierre Elong Mbassi, Secrétaire général de Cités et gouvernements locaux unis d'Afrique (CGLU-Afrique).

Deux autres projets ont été développés avec des agences des Nations unies. Ainsi, en partenariat avec l’UNICEF, une exposition d’objets d’enfants migrants intitulée « Parcours d’enfants déracinés : Le rôle des objets », sera ouverte au public à partir du 5 au 10 décembre 2018 au Palais des Congrès Palmeraie Golf Palace, Marrakech. En parallèle, et tout au long des travaux du Forum, une radio provisoire “Mig Radio” émettra sur la bande FM grâce à une autorisation de la HACA. Ce projet a été développé par L’UNESCO et le FMAS, en partenariat avec le CNDH.

Grâce à la mobilisation de la GANHRI, le rôle des institutions nationales des droits de l’Homme (INDH) est reconnu dans le texte final du Pacte global pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, comme parties prenantes dans la mise en œuvre du Pacte. Dans ce cadre, deux réunions des institutions nationales des droits de l’Homme sont prévues le 9 décembre : une réunion du Groupe de travail Migration du Réseau des institutions nationales africaines des droits de l’Homme (RINADH), qui regroupe les INDH du Maroc, du Niger, du Kenya, du Zimbabwe et de la RDC et une réunion sur le suivi du Pacte de toutes les INDH du monde présentes à Marrakech.

Par ailleurs, le CNDH a été invité à intervenir dans plusieurs autres activités dont, notamment, un Carrefour euro-africain de la migration et du développement organisé par la Fondation Heinrich Böll Afrique du Nord - Rabat (Dar Saïda, Marrakech, le 8 décembre), un séminaire organisé par l’Institut français le 9 décembre à la Maison Denise Masson et lors d’un panel interactif de l’Organisation international de la francophonie (OIF) organisé le même jour.

Enfin, pour échanger avec les participants du Forum GFMD, le CNDH tiendra un stand (5-7 décembre, Centre de conférences de la Palmeraie), alors que le président du Conseil tiendra tout au courant de la semaine plusieurs réunions de travail avec des chefs de délégation et des responsables d’organisations internationales.

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Mise en œuvre de la stratégie nationale sur les droits humains et le VIH/sida 2018-2021 : Signature d’une convention de partenariat entre le CNDH et le ministère de la Santé

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et le ministère de la Santé procèderont le 30 novembre 2018 à Rabat au renouvellement de la signature de la convention conclue dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale sur les droits humains et le VIH/sida 2018-2021.

A travers cette convention, les deux parties veillent à développer des visions et des plans d’action en vue de mettre en œuvre les axes prioritaires dans le domaine de l’amélioration de la situation des droits de l’Homme en lien avec le VIH/sida, tout en améliorant le niveau des services de santé dans le cadre de la stratégie nationale sur les droits humains et le VIH/sida 2018-2021.

Ce partenariat a pour objectif d’atteindre un certain nombre d’objectifs clés dont la mise en œuvre de la stratégie nationale sur les droits humains et le VIH/sida 2018-2021, l’identification de stratégies de sensibilisation de la société en vue de lutter contre la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH et contre toutes discriminations à leur égard,  et le renforcement de l’approche droit dans le domaine de la formation en matière de santé.

Il a pour finalité aussi le renforcement de la protection juridique des personnes vivant avec le VIH / sida en coopération avec les divers partenaires prenantes et l’organisation de sessions de formation dans le domaine des droits de l’Homme en lien avec le VIH/Sida.

Cette convention sera signée à l’occasion de la commémoration de la journée mondiale de lutte contre du Sida (1er décembre de chaque année) dans le cadre de la réunion de haut niveau organisée par le ministère de la Santé sur le thème ‘Ensemble pour un Maroc sans Sida à l’horizon de 2030 ». Lors de cette rencontre, il sera procédé à la présentation des bilans de la riposte au Sida et de la campagne nationale de dépistage du Sida, en présence de personnalités nationales et étrangères dont le Directeur de Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) pour la région MENA, le représentant de la Ligue des Etats arabes, l’ambassadeur des bonnes volontés de l’ONUSIDA et d’autres personnalités.
Il convient de rappeler que le l’ONUSIDA a confié au Maroc l’organisation de la célébration de la journée régionale au niveau de la région MENA qui coïncide avec la journée mondiale de lutte contre le Sida.

La cérémonie de signature aura lieu à l'hôtel Sofitel Jardin des roses à partir de 11h.

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Rencontres régionales d’information sur le mécanisme national de protection des droits des personnes en situation de handicap

A l’occasion de la journée internationale des personnes handicapées, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) organise du 29 novembre au 4 décembre 2018 des rencontres régionales d’information et de sensibilisation destinées aux organisations des personnes en situation de handicap autour du mécanisme national de protection des droits des personnes en situation de handicap, tel que stipulé par l’article 19 de la loi 76.15 portant réorganisation du Conseil.

Ces rencontres qui seront organisées au niveau des 13 Commissions régionales du Conseil s’inscrivent dans le cadre de la démarche participative adoptée par le Conseil visant à créer une dynamique autour de la loi 76-15. Elles ont pour objectif de sensibiliser les réseaux associatifs sur le mandat et les attributions du mécanisme national de protection des droits des personnes en situation d’handicap.

Elles visent aussi à mettre en lumière le rôle et les modalités de coopération du mécanisme avec les organisations de la société civile œuvrant en matière du handicap, et ce conformément aux principes de la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées (CIDPH) et des dispositions de son article 33.

Pour rappel, Le Dahir n°1-18-17 du 5 Joumada II1439 (22 février 2018) portant promulgation de la loi n°76-15 relative à la réorganisation du Conseil national des droits de l’Homme vise l’élargissement des compétences du Conseil et contribue au renforcement du système des droits de l’Homme au Maroc dans le respect de l’universalité et de l’indivisibilité desdits droits.

Outre le mécanisme national de protection des droits des personnes en situation de handicap, la nouvelle loi du CNDH prévoit un mécanisme national de prévention de la torture (MNP) et mécanisme de recours pour les enfants victimes de violation de leurs droits.

La journée internationale des personnes handicapées célébrée le 3 décembre de chaque année se tient cette année sous le thème « Autonomiser les personnes handicapées et assurer la participation et l'égalité ».

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Concours de productions journalistiques audiovisuelles dans le cadre de la célébration des 70 ans de la DUDH

Afin de célébrer le 70ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH) adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 10 décembre 1948, l’Institut supérieur de la communication et de l’information (ISIC) a organisé, pour ses étudiants, un concours de la meilleure production journalistique sur la thématique des droits de l’Homme dans ce cadre, avec le soutien des Ambassades de Suisse et de Norvège au Maroc et en partenariat avec le Conseil national des Droits de l’Homme (CNDH).

Les productions des étudiants seront projetées publiquement le 15 novembre 2018 à 15h00 à l’ISIC, en présence des membres du jury. Les aspects traités et les angles choisis contribueront à la promotion des droits de l’Homme au Maroc et ailleurs. L’objectif est de rapprocher les futurs journalistes des valeurs universelles promues par la DUDH.

Le jury désignera les deux lauréats du concours, après la projection publique prévue à l’ISIC. Ceux-ci bénéficieront d’une formation offerte respectivement par le Centre de formation au journalisme et aux Médias à Lausanne en Suisse et par l’université Oslo Metropolitanen Norvège.

Le jury du concours est composé des personnalités suivantes :

• Abdessamad Moutei, Professeur de journalisme à l’ISIC  
• Amina Salhi, Cheffe de section rédaction au CNDH
• Nisrine El Hamdaoui, Journaliste rédactrice en chef à la SNRT
• Anne Hege, Professeur de journalisme d’Oslo Metropolitan University
• Pierre-Yves Morier, Premier Conseiller de l’Ambassade de Suisse

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Commémoration du 60ème anniversaire de la promulgation des Dahirs des libertés publiques : Journée d’étude sur les droits d’association et de rassemblement

En partenariat avec le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), la Chambre des conseillers organise à l’occasion du 60ème anniversaire de la promulgation des Dahirs du 15 novembre 1958 tels qu'ils ont été modifiés et complétés, une journée d’étude autour des  droits d’association et de rassemblement, et ce, le 15 novembre 2018 au  siège de la Chambre des conseillers à Rabat.

Cette journée d’étude qui coïncide avec la commémoration du 70ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, a pour objectif d’enrichir le débat autour de l’exercice des libertés d’association et de rassemblement et de mettre en exergue les défis auxquels elles sont confrontés dans la réalité, à la lumière des dispositions constitutionnelles, en particulier l’article 29 qui précise que « Sont garanties les libertés de réunion, de rassemblement, de manifestation pacifique, d'association et d'appartenance syndicale et politique. La loi fixe les conditions d'exercice de ces libertés (….) ».

Cette rencontre vise aussi à insuffler une nouvelle dynamique au débat public relatif aux procédures légales en matière de droit de rassemblement et de manifestation pacifique dans la voie publique, et à mettre l’accent sur les rôles de la justice marocaine en tant qu’unique autorité habilitée à traiter les conflits relatifs à la vie associative, à garantir l’exercice du droit de rassemblement et de manifestation pacifique et faciliter le droit de recours dans ce domaine.

Cette journée d’étude qui sera marquée par la participation de représentants des institutions constitutionnelles et des organisations de la société civile, ainsi que d’académiciens et d’experts, examinera le thème de « La liberté d’association, de rassemblement et de manifestation pacifique : réalité et défis » du point de vue de l’administration territoriale, du pouvoir judiciaire, de la société civile, et des enseignants chercheurs.

La séance d’ouverture de cette journée d’étude se déroulera à partir de 9h en présence de du Secrétaire général du CNDH, M. Mohamed Essabbar et du président de la Chambre des conseillers, M. Abdelhakim Benchammas.

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Journée d’étude à la Chambre des conseillers sur la démocratie et les questions de la médiation au Maroc

En partenariat avec le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et avec le soutien de la Fondation Westminster pour la démocratie, la Chambre des conseillers organise le mercredi 7 novembre 2018 à son siège à Rabat, une journée d'étude sur le thème "La démocratie et les questions de la médiation au Maroc".

Organisée en commémoration de la Journée internationale de la démocratie, cette journée d’étude s’inscrit en droite ligne de la recommandation de l’Union interparlementaire préconisant de s’inspirer de la Déclaration universelle sur la démocratie en vue de promouvoir le dialogue public et le débat communautaire pluraliste concernant des questions liées à la mise en œuvre des dispositions de la Constitution et à la réalisation des droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux.

Cette journée d’étude a pour objectif d’examiner la problématique du rôle des partis politiques, des syndicats et de la société civile en tant qu’institutions de médiation sociale qui remplissent des fonctions de représentation institutionnelle de la société et défendent les libertés des citoyens et leurs droits sociaux, économiques, culturels et politiques.

La rencontre vise aussi à mettre en évidence le rôle de ces institutions dans la consécration de l'Etat de droit et le rétablissement de la confiance entre la société et les institutions, ainsi que l’identification des fonctions de ces institutions conformément à la nouvelle voie choisie par le Maroc à la lumière des dispositions de la Constitution de 2011.

L’importance de cette rencontre réside aussi dans les questions que soulève la médiation des partis politiques, des syndicats et des organisations de la société civile dans le cadre de ce qui est appelé la crise de la représentativité et les problématiques de communication entre ces différentes structures et dans leurs relations avec le citoyen.

Cet enjeu soulève de nombreuses questions, telles que la crise structurelle des mécanismes de médiation, les possibilités limitées des mécanismes d'intermédiation dans le cadre de la démocratie représentative, les capacités limitées du tissu collectif national, les difficultés liées à l'émergence de mécanismes démocratiques participatifs approuvés par la Constitution et les lois organiques pertinentes, ainsi que les défis que posent la gestion de certains nouveaux défis dont la responsabilité sociale des entreprises, la justice spatiale, les droits environnementaux, etc.

Les travaux de cette rencontre s'articuleront autour de deux axes principaux : « Les mécanismes de médiation et les défis de la démocratie représentative » et « Les enjeux de rétablissement de la confiance dans les institutions de médiation politique, sociale et civique ».

La séance d’ouverture de cette journée d’étude aura lieu à partir de 10h. Elle se déroulera en présence du Chef de gouvernement, M. Sâad Eddine El Othmani, de M. Abdelhakim Benchemmas, président de la Chambre des conseillers, du ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme, M. Mostapha Ramid, du Secrétaire général du CNDH, M. Mohamed Essabbar, M. Thomad Riley, Ambassadeur de la Grande-Bretagne au Maroc, ainsi que des membres de la deuxième Chambre, d’experts internationaux, de professeurs universitaires et d’acteurs associatifs.

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Marrakech : conférence régionale sur « le rôle des jeunes dans la construction de sociétés tolérantes »

En partenariat avec le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), le Haut-commissariat aux droits de l’Homme organise du 5 au 8 novembre 2018 à Marrakech, une conférence régionale sur « le rôle des jeunes dans la construction de sociétés tolérantes ».

Cette conférence, qui s’inscrit dans le cadre d'une série d'activités organisées dans le cadre du projet « protéger les droits des minorités religieuses au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA) », vise à renforcer le rôle des  jeunes dans la promotion de la tolérance, la lutte contre le discours de haine et dans le renforcement des droits des minorités dans la région MENA.

Elle s’assigne aussi comme objectifs d’encourager la participation civique et politique des jeunes et d’échanger les expériences et les bonnes pratiques en matière de promotion des droits des droits des minorités.
Le programme de cette rencontre dont les travaux se baseront sur les résultats de l’atelier régional tenu en mai 2018 à Tunis sur ‘le rôle des jeunes religieux dans le renforcement des droits de l’Homme dans la région MENA », comprend

plusieurs sessions qui portent notamment sur ‘le renforcement des droits des minorités dans la région MENA », « La lutte contre le discours de haine » et « La consolidation du droit des jeunes à la participation à la chose publique ».

La conférence réunira une cinquantaine de jeunes leaders (âgés de 18 à 35 ans) des pays de la région MENA : Algérie, Bahreïn, Égypte, Irak, Jordanie, Koweït, Liban, Libye, Oman, Palestine, Qatar, Arabie Saoudite, Syrie, Tunisie, Emirats Arabes Unis, Yémen, Mauritanie et Maroc.

La séance d'ouverture de la conférence se tiendra le lundi 5 novembre 2018 à l'hôtel Mogador El Kasbah de Marrakech à 9h, en présence de M. Mohammed Essabbar, Secrétaire général du CNDH, et de M. Mazen Chakoura, Représentant régional-adjoint pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord.

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Atelier sur la dépénalisation de l’usage de drogue et la proportionnalité des peines dans la région MENA

En partenariat avec le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), l’Association de lutte contre le sida (ALCS) organise les 1er et 2 novembre 2018 à Casablanca, un atelier régional sur la dépénalisation de l’usage de drogue et la proportionnalité des peines dans la région Moyen Orient- Afrique du Nord (MENA).

Placé sous le thème « Unissons nos efforts pour des politiques de l’usage de drogue fondées sur une approche santé et respectueuses des droits humains pour un développement durable », cet atelier vise à partager les expériences, les outils et expertises dans le domaine du plaidoyer pour améliorer l’environnement d’intervention auprès des personnes usagères des drogues injectables.

Si au niveau de la région MENA, l'épidémie de l'infection à VIH est peu active en population générale avec une prévalence très faible, autour de 0,1%, et un nombre des PVVIH estimé à 330.000, cependant, il n’en demeure pas moins que  les prévalences sont plus élevées parmi les populations clés particulièrement exposées aux risques d’infection par le VIH, notamment les usagers et usagères des drogues injectables (UDI). Selon l’ONUSIDA, la prévalence nationale moyenne parmi les UDI était en 2017 de 7,1% au Maroc, 6% en Tunisie, et 4,3% en Algérie et 9,3% en Iran.

Cette population est très vulnérable à l’infection à VIH et aux hépatites virales B et C à cause des comportements à risque liés à l’usage et aux modes de consommation de ces drogues. Ainsi, les usagers et usagères de drogues injectables vivant avec le VIH sont passé(e)s de 90.000 à 208.000 entre 2012 et 2016. Les co-infections VIH et hépatite C (VHC) représenteraient une proportion allant de 40% à 90% selon les pays.

En plus des risques sanitaires liés à l’usage des drogues injectables, l’approche répressive des politiques de lutte contre les méfaits des drogues, la criminalisation de l’usage des drogues, la réponse pénale, et bien d’autres violations des droits humains, sont des éléments constituant une entrave à la mise en place et à l’efficacité des politiques de réduction des risques (RdR) liés à l’usage des drogues injectables.

Cet atelier a pour objectif d’ouvrir un débat sur l’efficacité, l’orientation et le contenu des politiques de l’usage des drogues aux niveaux national et international et d’appuyer et promouvoir les politiques de réduction de risque auprès des usagers et usagères des drogues.

Il ambitionne aussi de créer des synergies d’actions et des dynamiques partenariales au niveau de la région pour l’adoption de politiques de l’usage des drogues fondées sur une approche santé, respectueuses des droits humains s’inscrivant dans le développement durable. En définitive, cette rencontre permettra de construire une alliance de la région MENA autour d’un plan d’action qui servira de plaidoyer lors de sa participation à la Session de haut niveau de l’ONU (High-Level UN Session) sur les politiques des drogues.

Les travaux de cet atelier auquel prendront par des représentants d’Algérie, de Tunisie, de Mauritanie et du Liban, porteront sur plusieurs axes : « Echange d’expériences ou état des lieux dans chaque pays », « bonnes pratiques et le rôle de la société civile à faire changer les politiques de la drogue », « discussion pour l’adoption d’un plan d’action et un appel de la région en faveur d’un changement des politiques de la drogue selon une approche basée sur la santé, les droits humains et le développement durable ».

La séance d’ouverture de cet atelier aura lieu à l’hôtel Golden Tulip Farah de Casablanca à partir de 09h.

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Participation active du CNDH à différentes activités organisées en marge de la session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples

M. Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) entreprend ce mercredi 31 octobre une visite de travail qui durera jusqu’au 2 novembre 2018 à Banjul (Gambie), durant laquelle il aura des entretiens avec des responsables gouvernementaux et des acteurs africains en matière de droits de l’Homme.

Dans ce cadre, et en marge de la session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP), M. El Yazami s’entretiendra avec la Présidente de la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples, Mme Soyata Maiga, ainsi qu’avec M. Ousainou Darboe, Vice-président de la République de Gambie et M. Hassan Bubacarr Jallow, Président de la Cour suprême de Gambie.  Il aura aussi des réunions avec M. Mabassa Fall, membre du Comité de pilotage du Centre africain pour la démocratie et les études des droits de l'Homme (ACDHRS) et Mme Hannah Forster, directrice exécutive du Centre.

Ces rencontres permettront d’échanger sur la place qu’occupent les institutions nationales des droits de l’Homme (INDH) au sein du système africain des droits de l’Homme, sur les moyens à même de renforcer  leurs rôles et leur partenariat avec les ONG. Il s’agira aussi d’examiner les moyens à même de fructifier, d’une manière continue et optimale, les acquis de leurs actions et réalisations auprès de la CADHP en particulier et du système africain des droits de l’Homme.

Cette visite intervient au lendemain de plusieurs actions du CNDH et de ses partenaires à Banjul. Ainsi, le CNDH a organisé du 17 au 19 octobre 2018, en partenariat avec l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) et le Centre africain pour la démocratie et les études des droits de l’Homme (ACDHRS) un atelier de formation sur l’usage des procédures des droits humains internationaux pour la promotion et la protection des droits de l’Homme en Afrique.

Rassemblant une trentaine de participant-e-s en provenance de l’ensemble du continent africain et des représentants de la CADHP, cette formation leur a permis de discuter des moyens à même de développer leurs compétences, de renforcer leurs réseaux et synergies et d'allier les aspects pratique et théorique. Les 12 ONG nord-africaines qui ont participé à cette formation, représentant l’Egypte, la Libye, l’Algérie, la Tunisie et le Maroc, ont bénéficié de l’appui du CNDH et de l’AMCI.

D’autre part, le CNDH a pris part au Forum des ONG, tenu du 20 au 22 octobre 2018 à Banjul. Placée sur le thème de la lutte contre la corruption, cette édition a constitué une plateforme d’échange et de discussion sur la situation des droits de l’Homme en Afrique et a permis aux organisations présentes d’intégrer des groupes de travail thématiques qui ont élaboré des recommandations qui seront par la suite transmises à la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP).

Le Forum des ONG se tient deux fois par an à quelques jours de la session ordinaire de la CADHP dans le but de discuter des derniers développements sur la scène africaine et d’encourager, entre autres, le réseautage entre les ONG présentes.

Enfin, le CNDH a pris part aussi le 23 octobre 2018, au  lancement commémoratif du 30ème anniversaire du Centre africain pour la démocratie et l’étude des droits de l’Homme (1989 – 2019), tenue sous le  patronage de M. Hassan Bubacarr Jallow, Président de la Cour Suprême de Gambie.

Lors de cette cérémonie commémorative, le CNDH, en sa qualité de membre, a prononcé une allocution au nom du Réseau des institutions nationales africaines des droits de l’Homme (RINADH), et qui a porté sur le rôle des INDH et leurs actions auprès de la CADHP, ainsi que sur leurs relations avec les ONG au sein du système africain des droits de l’Homme.

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Atelier de concertation sur la stratégie nationale droits humains et VIH/SIDA 2018-2021

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et le ministère de la Santé, avec l’appui de l’ONUSIDA et du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, organisent les 29 et 30 octobre 2018 à Rabat, un atelier de concertation sur la stratégie nationale droits humains et VIH/SIDA 2018-2021.

L’élaboration de la nouvelle stratégie s’inscrit dans le plan stratégique national de lutte contre le sida (PSN) 2017-2021 dont l’un des principes directeurs est le respect des droits humains, du genre et de l’équité exprimé à travers le résultat d’impact 3 qui vise la réduction de la discrimination des personnes vivant avec le VIH et des populations vulnérables. La nouvelle stratégie nationale sur les droits humains et VIH/sida se basera sur les acquis de la précédente.

Elle vise à créer un environnement favorable pour la mise en œuvre du PSN et prendre aussi en considération les problématiques de stigmatisation et de discrimination à l’égard des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) PVVIH et des populations clés, afin d’améliorer davantage l’accès aux services de santé notamment le VIH.

Cette stratégie s’alignera également sur les Objectifs de développement durable (ODD), la Déclaration politique de 2016 et sur les orientations de la stratégie de l’ONUSIDA 2016-2021, visant l’accélération de la riposte pour atteindre le triple zéro (zéro nouvelle infection à VIH, zéro décès liés au sida et zéro discrimination) et la fin de l’épidémie de sida d’ici 2030.

Cet atelier de concertation fait suite à la première étape, menée en juin-juillet 2018, qui a consisté en la réalisation d’une revue documentaire, et en l’organisation d’entretiens avec les partenaires, des focus groupes avec les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) et les populations clés et qui a abouti à la préparation d’une note de cadrage de la nouvelle stratégie.

Bénéficiant à une soixantaine de participants représentant les différents partenaires nationaux et internationaux concernés, cet atelier de concertation a notamment pour objectifs de partager les principaux résultats et conclusions des consultations et entretiens sur le terrain, de récolter les besoins et attentes spécifiques des parties prenantes et de valider les objectifs et les axes d’intervention de la nouvelle stratégie.
Le premier jour sera consacré au contenu de la note de cadrage, plus spécialement aux informations contextuelles qui vont conduire à l’identification des axes et interventions clés. Ses travaux se poursuivront en groupes et porteront sur les axes identifiés par consensus pour en ressortir les interventions et activités clés.

Le deuxième jour sera dédié à la restitution des travaux de groupe avant de définir les modalités de coordination et de suivi-évaluation, ainsi que les prochaines étapes pour la finalisation de la stratégie.
Pour rappel, le ministère de la Santé et le CNDH, avec l’appui du Fonds mondial et du bureau de l’ONUSIDA/Maroc ont initié une première stratégie pour la période 2013-2017 qui a permis la réalisation de nombreuses actions notamment, la conduite d’une revue législative et d’une évaluation genre, l’élaboration d’une stratégie de communication contre la discrimination, la réalisation d’une étude stigma-index, la formation des acteurs et l’organisation de réunions de plaidoyer dans les régions, la signature d’une note sur le respect des droits de l’Homme dans le dépistage du VIH dans les prisons. Une revue externe de la Stratégie a été conduite au cours du dernier trimestre 2017, pour évaluer les progrès dans sa mise en œuvre, identifier les obstacles et recommander les mesures appropriées pour son renforcement au cours des prochaines années.
La séance d’ouverture de cet atelier de concertation aura lieu le 29 octobre 2018 à partir de 9h à l’hôtel Golden Tulip Farah à Rabat.

 

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