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17-05-2024

Avis de recrutement - CNDH et CRDH

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28-03-2024

Résultat final: Avis de recrutement de deux cadres de gestion de d'encadrement (...)

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28-02-2024

Appel à candidature pour le poste de chargé principal de la promotion des droits (...)

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Rencontre nationale sur le mariage des mineures sur le thème « Mariage des mineures : Abolir l'exception... rétablir la norme »

Dans le cadre du Programme « Assurer la durabilité de la gouvernance démocratique et des droits de l’homme dans le sud de la Méditerranée » (Programme Sud III, 2018-2020), financé par l’Union européenne  et le Conseil de l’Europe et mis en œuvre par le Conseil de l’Europe, le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), et le Conseil de l’Europe organisent une rencontre nationale sous le thème  « Mariage des mineures : abolir l’exception, rétablir la norme », le vendredi 22 mars 2019 à partir de 8h30 à l’hôtel Farah à Rabat.
Organisée à l’occasion de la commémoration de la Journée internationale des femmes, cette rencontre, qui connaîtra la participation d’experts et d’acteurs institutionnels et associatifs, a pour objectif de restituer les résultats de la campagne nationale sur le mariage des mineures lancée le 6 mars 2019 par le CNDH à travers ses 13 Commissions régionales et qui a été marquée par l’organisation de plus de 30 activités régionales.

Elle a pour finalité aussi de s’ouvrir sur les dynamiques actives dans ce domaine dans la perspective d’élaborer un mémorandum sur le mariage des mineures et de lancer la mobilisation autour de celui-ci.

Les travaux de cette rencontre qui sera marquée par la présentation d’expériences locales, nationales et internationales, se dérouleront sous forme de trois panels axés sur les thématiques suivantes : « Mariage des mineures : initiatives institutionnelles », « Mariage des mineures : Bonnes pratiques au niveau international », et « Mariage des mineures : Dynamiques Locales », outre une dernière séance consacrée à la présentation des conclusions et des recommandations.

Ainsi, les participants se pencheront sur plusieurs thématiques dont : « L’analyse du phénomène du mariage précoce des mineurs et de ses dimensions sociodémographiques, juridiques et sociales », « Les facteurs contribuant à la recrudescence du phénomène du mariage des mineures et l’indentification de leurs conséquences et de leurs impacts sur les droits fondamentaux et les libertés fondamentales des femmes et des enfants, et sur leur intégrité physique et psychique ».

Ils procéderont aussi à « L’analyse du contexte international contre le mariage précoce des filles mineures et le partage des meilleures pratiques dans ce domaine », et à « L’identification des mécanismes qui contribuent à lutter contre le phénomène du mariage précoce des filles et des tendances en matière de prévention, de protection et de promotion des droits de cette catégorie ».

La séance d’ouverture de cette rencontre qui sera présidée par Mme Najat Mjid, experte
auprès du comité consultatif sur la société civile sur la
prévention de l’exploitation et des abus sexuels, se déroulera en présence de Mme Amina Bouayach, présidente du CNDH, et MM. Mohamed Aujjar, ministre de la Justice, Ahmed ChaouquiBenyoub, délégué interministériel aux droits de l’Homme, M. José Luis Herrero Ansola, chef du Bureau du Conseil de l’Europe au Maroc et M. Philip Holzapfel, Chargé d'affaires à Délégation de l’Union européenne au Maroc.

Il convient de signaler que, conformément aux conventions internationales ratifiées par le Maroc, notamment celles relatives aux droits de l'enfant, le législateur a fixé l'âge légal du mariage à 18 ans. Toutefois, le Code de la famille prévoit des « dérogations », dans des cas exceptionnels. En effet, l'article 20 du Code dispose que « le juge de la famille chargé du mariage peut autoriser le mariage du garçon et de la fille avant l'âge de la capacité matrimoniale (…), par décision motivée précisant l'intérêt et les motifs justifiant ce mariage. Il aura entendu, au préalable, les parents du mineur ou son représentant légal. De même, il aura fait procéder à une expertise médicale ou à une enquête sociale. » Les statistiques et la pratique montrent néanmoins que cette exception est devenue la norme, considérant le nombre croissant de mariages des mineurs et les atteintesaux droits économiques et sociaux y afférentes.

La rencontre débouchera sur un certain nombre de conclusions et recommandations reflétant les perspectives potentielles d’action dans ce domaine par les différents acteurs concernés.

Contact presse : Abdelghani Berdi (06 62 76 23025)

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"Mariage des mineures : Abolir l'exception... rétablir la norme" slogan de la Campagne du CNDH contre le mariage des mineures

En commémoration de la Journée internationale des femmes (le 8 mars), le Conseil national des droits de l'Homme lance une campagne de sensibilisation contre le mariage des mineures, sous le slogan : "Mariage des mineures: Abolir l'exception ... rétablir la norme". Cette campagne s’inscrit aussi dans le cadre des recommandations du Plan d'action national en matière de démocratie et des droits de l'Homme (PANDDH), visant à poursuivre le débat sur la révision de l'article 20 du Code de la famille concernant l'autorisation du mariage des mineurs.

Cette campagne nationale se concrétise, dans une première phase, par l’organisation, au niveau régional, d’une série d'activités de sensibilisation autour du mariage des mineures. En effet, les Commissions régionales des droits de l’Homme (CRDH) se mobilisent du 6 au 16 mars 2019 pour sensibiliser, enrichir le débat public et plaider contre ce fléau, en associant les acteurs concernés au niveau local et régional, notamment des juges, des avocats, des journalistes, des professeurs d'université et des acteurs de la société civile. Parmi les moments forts de cette mobilisation, plusieurs témoignages des victimes du mariage de mineures vont être présentés.  

Dans les activités programmées, les CRDH abordent les différents aspects liés au mariage des mineures, dont notamment : "Le mariage des mineures, entre les conventions internationales et la loi marocaine" ; "Le rôle des médias dans la sensibilisation aux droits des femmes et le mariage des mineures, "Les aspects juridiques et sociaux relatifs à ce phénomène », « le mariage des mineures entre le texte et l'application", etc.

En outre, plusieurs réunions de sensibilisation sont programmées avec des mineures, des parents, des fonctionnaires, des femmes en prison, etc., en plus de la projection de films documentaires et l’animation de plusieurs émissions radiophoniques sur le sujet.

Il convient de noter que, conformément aux conventions internationales ratifiées par le Maroc, notamment celles relatives aux droits de l'enfant, le législateur a fixé l'âge légal du mariage à 18 ans. Toutefois, le Code de la famille prévoit des « dérogations », dans des cas exceptionnels. En effet, l'article 20 du Code prévoit que « le juge de la famille chargé du mariage peut autoriser le mariage du garçon et de la fille avant l'âge de la capacité matrimoniale (…), par décision motivée précisant l'intérêt et les motifs justifiant ce mariage. Il aura entendu, au préalable, les parents du mineur ou son représentant légal. De même, il aura fait procéder à une expertise médicale ou à une enquête sociale.» En revanche, les statistiques et la pratique montrent que cette exception est devenue la norme, vue le nombre croissant des mariages des mineurs et les violations des droits économiques et sociaux et du droit à la santé, liées à ce phénomène.

Mot de la présidente, Mme Amina Bouayach, à cette occasion

Tableau détaillé des activités des CRDH (disponible en langue arabe):

 

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Le CNDH participe à la 32ème session de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’Homme à Genève

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) prend part à la 32ème réunion annuelle de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’Homme (GANHRI) qui se tient du 4 au 6 mars au Palais des Nations à Genève. Une délégation du CNDH conduite par sa présidente Mme Amina Bouayach participera aux travaux de cette réunion.

Le programme de la réunion annuelle de la GANHRI comprend trois moments forts : la réunion du Bureau de la GANHRI et les réunions des réseaux régionaux des institutions nationales des droits de l’Homme (INDH), l’échange de connaissances entre les INDH, et la conférence annuelle.

Cette année, la GANHRI tient sa conférence annuelle le 6 mars 2019 sur le thème « Garantir une mise en œuvre, un suivi et un examen du Pacte mondial pour les migrations fondés sur les droits de l'Homme et sensibles au genre: le rôle des institutions nationales des droits de l'Homme ».

Lors de l’élaboration du pacte mondial pour des migrations ordonnées, sûres et régulières à Marrakech, la GANHRI a mis en place un groupe de travail restreint sur le Pacte mondial pour coordonner la participation et la contribution des INDH, à titre individuel et collectif, par le biais de leurs réseaux régionaux et de la GANHRI. Cette conférence constituera donc l’occasion pour les INDH de définir les stratégies et les actions spécifiques visant à contribuer à la mise en œuvre, au suivi et à l’examen du Pacte mondial selon une approche fondée sur les droits de l'Homme et sensible au genre.

Par ailleurs, dans le cadre de l’initiative « échange des connaissances », les membres de la GANHRI échangeront les expériences et les pratiques des INDH et tireront les enseignements concernant le traitement « des droits de l’Homme des femmes et des filles en appliquant le mandat et les fonctions des INDH conformément aux Principes de Paris » lors d’une rencontre qui se tiendra le 5 mars 2019. A cet égard, la présidente du CNDH participera au panel sur les stratégies de promotion et mettra en exergue les opportunités et les défis en matière de droits des femmes au Maroc.

Outre la participation à l’Assemblée générale du Réseau des institutions nationales africaines des droits de l’Homme (RINADH) prévue le lundi 4 mars 2019, le CNDH, en la personne de sa présidente Mme Amina Bouayach, prendra part à la rencontre qui sera organisée le 5 mars par le Réseau arabe des institutions nationales des droits de l’Homme autour du thème ‘Une paix juste dans la région du Moyen-Orient ».

Par ailleurs, une réunion du Groupe de travail sur la migration du RINADH se tiendra le 5 mars 2019 au Palais des Nations, sous la présidence de Mme Bouayach. Pour rappel, Mme Bouayach a été élue à la tête de ce groupe de travail 9 décembre 2018 à Marrakech à la veille de la conférence internationale sur l’adoption du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.

Lors de son séjour à Genève, Mme Bouayach aura des entretiens avec plusieurs personnalités dont Mme Michelle Bachelet, Haut-commissaire aux droits de l'Homme.

En outre, le Conseil participe le 5 mars au débat sur les droits de l'enfant qui sera organisé sur le thème "l'autonomisation des enfants en situation de handicap" dans le cadre de la 40 ème session du Conseil des droits de l'Homme qui se tient à Genève du 25 février au 22 mars 2019.

Il convient de rappeler que la GANHRI (anciennement le Comité international de coordination des institutions nationales des droits de l’Homme (CIC)) est l’association des institutions nationales des droits de l’Homme qui regroupe près de 120 INDH à travers le monde. Crée en 1993, la GANHRI appuie et renforce les capacités des INDH et les accrédite conformément aux Principes de Paris.
Le Conseil est, depuis 2002, accrédité au statut « A » par le CIC en tant qu’institution conforme aux principes de Paris régissant les institutions nationales des droits de l’Homme, et qu’il a assuré la présidence du CIC entre 2002 et 2003. Il a été ré-accrédité de nouveau en 2007, en 2011 puis en 2016 au même statut « A ».

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Une forte présence du CNDH au SIEL 2019 : une cinquantaine d’activités, plus de 100 acteurs nationaux et internationaux, et près de 30.000 visiteurs au stand du CNDH consacré à la promotion des droits des migrants

Pour la huitième année consécutive, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) participe activement au Salon international de l’édition et du livre (SIEL) au titre de sa 25ème édition qui s’est achevée le dimanche 17 février 2019.

Placée sous le thème « Mobilité : Droits sans frontières », la participation du CNDH a ajouté une pierre à l’édifice de la promotion des droits des migrants. Les activités organisées dans le cadre de cette édition ont permis de faire le bilan de la politique nationale de l’immigration et d’asile, de dresser ses portées régionales et internationales, de débattre de l’accès des migrants aux droits socio-économiques et de partager des expériences citoyennes initiées dans le domaine de la protection, de la promotion et du renforcement des droits des étranger-e-s au Maroc.

Au quotidien depuis le 8 février, le stand du CNDH, un espace de 360 m2 ouvert et inclusif a offert une programmation riche et diversifiée associant universitaires, acteurs de la sociétés civile et du secteur privé, institutionnels,etc. Les espaces du stand autant que les débats étaient accessibles aux personnes en situation de handicap grâce aux accessibilités et services d’interprétariat en langues des signes assurés sur site par le CNDH.

Une cinquantaine d’activités et plus de 100 intervenants nationaux et internationaux ont interagi avec le public sur la question de la mobilité et des droits des migrants vue sous différents angles : l’accès à l’éducation, droits à la santé, le traitement médiatique de la question migratoire, la nouvelle politique migratoire, les réformes législatives relatives à la migration, l’emploi des migrants…

Le stand a également abrité la présentation d’expériences réussies en matière d’intégration ainsi que des initiatives citoyennes visant la promotion des droits des migrants portées par des organisations non gouvernementales et d’acteurs publics et privés.

Les enfants auront marqué les moments forts de cette édition. Ils ont pu interpeler des personnalités publiques, dont la présidente du CNDH, sur la question migratoire mais également sur les droits des enfants, leurs droits. Venus des quatre coins du Royaume, ils ont également participé à des activités ludiques, artistiques et culturelles en lien avec la thématique consacrée à la participation au SIEL.

Outre la présentation au stand de récents ouvrages traitant de la thématique en question, le CNDH a tenu à rendre hommage à certains acteurs et personnalités en reconnaissance de leurs précieuses contributions dans le domaine de la migration et de la protection des droits des migrants. A la clôture de cette édition du SIEL, le stand du CNDH et ses activités auraient touché près de 30.000 visiteurs, auxquels s’ajoutent plusieurs milliers de personnes ayant suivi en direct les activités sur les réseaux sociaux en live-streaming.

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Salon international de l’édition et du livre : Le CNDH consacre son stand à la 25ème édition du SIEL à la question de la migration

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) participe à la 25ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) qui se tient du 7 au 17 février 2019 à Casablanca et dédie toutes les activités de son stand à la question de la migration.

Placée sous le thème « Mobilité : Droits sans frontières », la participation du CNDH a pour objectif de promouvoir et de plaider en faveur de la mise en œuvre effective des droits des migrants. « L’histoire de l’Homme nous impose de trouver les réponses appropriées à notre ère à la question sempiternelle de la migration. Il est de notre devoir d’innover de nouvelles manières de protection des droits universels de l’Homme, quels que soient les circonstances », souligne à cet égard Mme Amina Bouayach, présidente du CNDH.

Le stand du CNDH constituera ainsi une occasion de faire le bilan de la politique nationale de l’immigration et d’asile, ses portées régionales et internationales, de débattre de l’accès des migrants aux droits socio-économiques et de partager des expériences citoyennes initiées dans le domaine de la protection, de la promotion et du renforcement des droits des étranger-e-s au Maroc.

Dix jours durant, la parole sera donnée à des écrivains, chercheurs, membres de la société civile et acteurs politiques et institutionnels, ainsi qu’au public en vue de débattre de la question de la migration et de la situation des étrangers au Maroc et de passer en revue les acquis et les défis qui se posent dans ce domaine.

Ce sera aussi l’occasion de sensibiliser les enfants et les jeunes aux droits de l’étranger, de  présenter aux lecteurs des travaux scientifiques et littéraires dans le domaine de la migration et de rendre hommage à certains acteurs de la société civile œuvrant dans le domaine de la migration et de la protection des droits des migrants.

Quatre matinées enfants sont prévues durant lesquelles une personnalité publique aura des échanges avec les enfants autour de cette thématique. Le stand du CNDH accueillera ainsi Mme Amina Bouayach, présidente du CNDH, et MM. Ahmed Chaouki Benyoub, Délégué interministériel aux droits de l’Homme, et Lahbib Nadir, Secrétaire général du ministère délégué chargé des Marocains résidant à l’Etranger et des Affaires de la Migration.

Dans ce cadre, des dizaines d'enfants, en provenance d’Al Hoceima, Marrakech, Dakhla, Laâyoune, Errachidia, Béni Mellal, Tanger seront accueillis au stand du CNDH.

Occupant une superficie de 360 m², le stand du CNDH présentera les publications du Conseil et accueillera des activités s’articulant autour de quatre grandes rubriques : ‘Débat’, ‘Initiatives citoyennes’, ‘Hommages’, et ‘présentation d’ouvrages’.

Il convient de rappeler que le CNDH a publié en septembre 2013 les recommandations de son rapport sur l’immigration et l’asile dans lequel il a appelé à l’élaboration et la mise en œuvre d’une véritable politique publique protectrice des droits, basée sur la coopération internationale et intégrant la société civile. Le gouvernement, qui a interagi positivement avec les recommandations du Conseil, a mis en place une nouvelle politique migratoire, basée, conformément aux orientations Royales, sur une approche globale et humaniste, qui prend essence du droit international et de la coopération multilatérale. Les premières étapes de cette politique ont été caractérisées par le lancement en 2014et 2016 de deux opérations de régularisation de la situation des immigrés en séjour irrégulier selon des critères dûment établis , l’installation de la commission nationale de suivi et de recours, l’élaboration de la stratégie nationale d’immigration et d’asile ainsi que le lancement du processus de réforme juridique régissant la migration , l’asile et la traite des personnes.

Le stand du CNDH est accessible aux personnes en situation de handicap (signalisation, traductions en langue des signes) et les activités qui s’y déroulent peuvent être suivies en live streaming à travers la page facebook du CNDH : https://m.facebook.com/CNDHMaroc.ar/

Télécharger le programme de la participation du CNDH au SIEL

Télécharger l'affiche de la participation du CNDH

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Communiqué de presse

Après avoir pris connaissance des informations rapportées par certains médias concernant l'état de santé de M. Nasser Zefzafi, détenu à la prison locale de Aïn Sebaâ 1 à Casablanca, et suite à une décision de la Présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), une délégation composée de trois personnes, dont un médecin légiste, a été mandatée par le Conseil pour s'enquérir de son état de santé et examiner son dossier médical.

La délégation du CNDH s’est rendue à la prison locale de Aïn Sebaâ 1 où elle a eu des entretiens avec l’administration de l’établissement pénitentiaire et avec M. Nasser Zefzafi qui a été ausculté à cette occasion. L’équipe du Conseil s’est entretenue aussi avec deux médecins de la prison locale, examiné le dossier médical du concerné et consulté les enregistrements de ce qui s’est passé le samedi 26 janvier 2019.

La délégation du CNDH a élaboré un rapport général sur cette visite, dont une annexe détaillée sur l’état de santé de M. Nasser Zefzafi. Sur ce, le CNDH précise que M. Nasser Zefzafi a subi le 26 janvier 2019 sept examens médicaux dans différentes spécialités, réalisés par des médecins spécialistes du Centre hospitalier Ibn Rochd de Casablanca. De même qu’il a passé trois examens radiologiques. Le rapport du médecin légiste, mandaté par le CNDH, a révélé que l’état de santé de M. Nasser Zefzafi ne suscite aucune inquiétude et recommande à l’administration pénitentiaire de procéder à des examens complémentaires.

Il convient de souligner que le CNDH, qui suit les différentes phases du procès, publiera son rapport avec ses observations après le prononcé du verdict par la Cour d’appel de Casablanca.

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Séminaire international sur les expériences de réconciliation nationale visant à instaurer la paix et la stabilité politique

En partenariat avec le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), la Chambre des Conseillers et l'Association des Sénats, Shoura et Conseils équivalents d'Afrique et du Monde Arabe (ASSECAA), organisent un séminaire international sur les expériences de réconciliation nationale visant à instaurer la paix et la stabilité politique, et à réaliser la paix sociale, et ce à Rabat, les 17 et 18 janvier 2019.

Cette rencontre a pour objectif de jeter la lumière sur les expériences de nombreux pays ayant connu des crises sociopolitiques et des conflits ethniques avant de s’engager dans un processus de réconciliation nationale ayant permis à ces pays de rétablir la paix, la sécurité et la stabilité.

Les travaux de cette rencontre qui seront couronnés par la lecture de la Déclaration de Rabat s’articuleront autour de quatre axes : « La réconciliation selon la justice transitionnelle », « Les expériences comparées », « Les expériences de réconciliation : résultats et défis », « Le rôle des parlements dans la consolidation des processus de réconciliation », « Le rôle des institutions nationales dans les processus de réconciliation et les garanties de non répétition ».

La réconciliation nationale est l’un des éléments les plus importants de tout règlement politique qui établit un lien entre les groupes politique et social, fondé sur la tolérance et la justice, afin de tourner la page du passé et de parvenir à une coexistence pacifique entre les différentes couches de la société. C’est aussi un projet sociétal doté d’une valeur éthique et humaine qui requiert d’identifier les responsabilités concernant les violations des droits de l’Homme, l’indemnisation des victimes, ainsi que la mise en place des garanties de non répétition à travers l’adoption d’une réforme globale.

Compte tenu de l'importance de la question de la justice transitionnelle au niveau international et des succès enregistrés dans la promotion de la réconciliation nationale et de la transition démocratique, le Conseil des droits de l'Homme a adopté en septembre 2011, la résolution 7/18 portant nomination d’un rapporteur spécial sur la promotion de la vérité, de la justice, de la réparation et des garanties de non-récurrence.

Il convient de souligner que la séance d’ouverture de cette conférence qui aura lieu au siège de la Chambre des Conseillers à partir de 9h30 se déroulera en présence de la présidente du CNDH, des présidents de la première et deuxième Chambre du parlement, du président de l'Association des Sénats, Shoura et Conseils équivalents d'Afrique et du Monde arabe, du président du parlement panafricain, du président du parlement arabe, du président du parlement de l’Amérique Latine et des Caraïbes et de l’ambassadeur de l’Union européenne au Maroc.

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Séminaire de réflexion des INDH africaines sur la promotion et la protection des droits des migrants et des réfugiés

Suite à l’adoption du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (PMM) le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et l’Institut national de formation aux droits de l’Homme Driss Benzekri (INFDH-DB), en partenariat avec l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et la participation de l’Organisation internationale pour les migrations organisent les 18 et 19 décembre 2018 à l’INFDH-DB à Rabat, un séminaire de travail et de réflexion des institutions nationales des droits de l’Homme (INDH) africaines sur la promotion et la protection des droits des migrants et des réfugiés.

Ce séminaire permettra aux différents responsables et représentants des INDH impliqués de renforcer leurs compétences en matière de protection des droits des étrangers, par un partage d’expertises, de bénéficier de temps de formation dédiés à des dimensions particulières du droit des étrangers, y compris des réfugiés et demandeurs d’asile. Cet atelier se veut aussi  une opportunité pour  le partage d’expériences et les initiatives coordonnées des INDH en matière de promotion et de protection des droits des étrangers.

Ce séminaire de réflexion permettra également aux participants de maîtriser la dynamique du PMM et du Pacte mondial sur les réfugiés, les enjeux qui y sont liés et les dimensions susceptibles de faire l’objet de mobilisation nationale, régionale ou continentale des INDH pour une meilleure protection et promotion des droits des étrangers.

Prendront part à cet atelier de formation des représentants en charge des questions migratoires et des droits des étrangers au niveau des INDH africaines du Niger, de la Mauritanie, d’Algérie, de la RDC, du  Mali, du Sénégal et du Maroc.

La première journée de ce séminaire sera consacrée aux enjeux et défis à relever liés aux Pactes au niveau national, continental et international et aux cadres et mécanismes régionaux africains de protection des droits de l’Homme. Alors que la deuxième journée sera une opportunité d’échanger sur les contextes et cadres juridiques nationaux relatifs à la protection des étrangers et stratégies nationales et supranationales pour la promotion et la protection de leurs droits, en particulier sous le prisme des deux Pactes.

Il est à rappeler que le CNDH et le Réseau des institutions nationales africaines des droits de l’Homme (RINADH) ont organisé le 7 mai 2017 à Niamey (Niger) un événement sur le thème « le Rôle des INDH africaines dans le processus de négociations menant à l’adoption du PMM ». Le CNDH a également organisé du 23 au 25 octobre 2017 à Rabat un atelier de réflexion et de formation sur « Le renforcement des capacités des INDH africaines dans la promotion et la protection des droits des migrants et des réfugiés ».

La séance d’ouverture de ce séminaire aura lieu le 18 décembre 2018 au siège de l’INFDH-DB à Rabat à partir de 9h en présence de Mme Amina Bouayach, présidente du CNDH, de Mme Mme Teresa Botella, directrice adjointe de l’Organisation internationale pour les migrations au Maroc, et de M. Jean-Paul Cavalieri, représentant résident du HCR.

Contact:

Abdelghani Berdi : 06 62 76 23 25

a.berdi@cndh.org.ma

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Nomination de Mme Amina Bouayach à la tête du Conseil national des droits de l'Homme

Le roi Mohammed VI a nommé le 6 décembre 2018 à Rabat Mme Amina Bouayach à la tête du Conseil national des droits de l'Homme, en succéssion à M. Driss El Yazami. Ci-dessous le communiqué du Cabinet royal:

"Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a reçu le jeudi 6 décembre 2018 au Palais Royal à Rabat, Mme Amina Bouayach que le Souverain a nommée présidente du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH).

Lors de cette audience, Sa Majesté le Roi a réaffirmé la Haute Sollicitude dont le Souverain ne cesse d’accorder à la protection des droits et des libertés des citoyennes et citoyens et leur promotion sur le plan de la culture et de la pratique, dans le respect des référentiels nationaux et universels dans ce domaine et les dispositions de la Constitution du Royaume, en tant que charte globale des droits de l’homme dans ses dimensions politique,  économique, sociale, culturelle et environnementale.

Après avoir rappelé la contribution positive du Conseil dans la promotion des droits de l’homme dans notre pays, Sa Majesté le Roi a donné Ses Hautes Orientations à la présidente du Conseil pour poursuivre les efforts du renforcement et de la valorisation des acquis réalisés par le Maroc dans ce domaine, qui jouissent de la considération des institutions et instances internationales et régionales spécialisées, ce qui amplifie la responsabilité de ce Conseil eu égard aux larges attributions dont il bénéficie.

Dans ce cadre, Sa Majesté le Roi que Dieu L’assiste a mis l’accent sur la nécessité pour le Conseil, dans sa nouvelle composition et en sa qualité d’Institution nationale indépendante, d’accomplir les missions qui lui sont dévolues, en vertu de la loi relative à sa réorganisation, en particulier en ce qui a trait au mécanisme national de prévention de la torture, au mécanisme national de recours en faveur des enfants victimes de violations de leurs droits et au mécanisme national de protection des droits des personnes en situation de handicap.

Dans ce contexte, Sa Majesté le Roi a appelé le Conseil à poursuivre la coordination et le renforcement de la coopération avec les différentes institutions, instances et organisations nationales et internationales, gouvernementales et non-gouvernementales, de manière à contribuer à promouvoir la culture et les valeurs des droits de l’homme et la protection des droits et des libertés des citoyennes et des citoyens".

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Agadir : Table ronde sur « la lecture de la Déclaration universelle des droits de l’Homme par les jeunes »

Dans le cadre de la célébration du 70ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, et en partenariat avec la Faculté des lettres et des sciences humaines d’Agadir, la Commission régionale des droits de l’Homme (CRDH) d’Agadir organise une table ronde sur  la lecture de la Déclaration universelle des droits de l’Homme par les jeunes, et ce le 10 décembre 2018 au siège de la Faculté des lettres et des sciences humaines à Agadir.

Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre des efforts de visant la promotion de la culture des droits de l’Homme et la contribution au débat public pluraliste autour de la protection et la mise en œuvre des droits de l’Homme, est le résultat d’un programme de formation organisé au profit de 30 étudiant-e-s de l’accompagnement universitaire de la Faculté des lettres et des sciences humaines.

Ce programme de formation qui a débuté le 16 novembre 2018 a été réparti en cinq sessions marquées notamment par l’organisation d’ateliers de concertation et d’identification des thématiques de formation en se basant sur le guide de l’éducation à la citoyenneté et aux droits de l’homme pour les jeunes, publié par le CNDH, le bureau de l’UNESCO au Maghreb et l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement. 

Cette table ronde qui constituera aussi une occasion d’informer les étudiants sur les prérogatives du CNDH et de ses Commissions régionales à la lumière de la loi 76-15 portant réorganisation du Conseil, sera caractérisée par une lecture de la DUDH et couronnée par la remise d’attestations de participation.

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