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Bulletin d'information

Actualités

17-05-2024

Avis de recrutement - CNDH et CRDH

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28-03-2024

Résultat final: Avis de recrutement de deux cadres de gestion de d'encadrement (...)

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28-02-2024

Appel à candidature pour le poste de chargé principal de la promotion des droits (...)

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Lancement officiel du projet conjoint « Appui au mécanisme national de prévention de la torture au Maroc » (2020-2023)

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), l’Union européenne (UE) et le Conseil de l’Europe (CdE) organisent conjointement, le 26 janvier 2021 à partir de 10h, un évènement en ligne pour le lancement officiel du projet « Appui au Mécanisme national de prévention de la torture au Maroc ».

Ce projet, lancé par l’Union européenne et le Conseil de l’Europe et mis en œuvre en partenariat avec le CNDH, s’inscrit dans le cadre plus large du programme conjoint entre l’UE et le CdE, intitulé « Appui au mécanisme national de prévention de la torture et au développement du rôle du Parlement au Maroc » (2020-2023).

Le projet, qui s’étale sur 36 mois, vise à appuyer la mise en œuvre du mécanisme national de prévention (MNP) du Maroc, en se basant sur l’expertise et les bonnes pratiques identifiées lors de la mise en œuvre des programmes conjoints entre L’Union européenne l’Union  et le Conseil de l’Europe, en appui aux instances indépendantes des droits de l'Homme.

Le projet comprend plusieurs axes dont notamment, le renforcement des capacités, l'échange d'expériences, la recherche des opportunités de réseautage régionales et internationales, la publication d'un guide du prisonnier et d'un manuel de droit pénitentiaire marocain, etc.

L’évènement en ligne sera notamment marqué par la présentation du contexte actuel des opérations du MNP marocain par son coordinateur Dr Mohamed Benajiba et les spécificités du projet lancé, outre l’organisation d’un panel d’experts sur les défis et attentes concrètes concernant la mise en œuvre du MNP, animé par M. Mohammed Ayat, Président du Comité des disparitions forcées des Nations Unies, avec la contribution de M. Abdallah Ounnir, membre du Sous-comité pour la prévention de la torture (SPT).

La session d’ouverture de cet évènement sera marquée par la participation de Mme Amina Bouayach, Présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Mme Verena Taylor, Directrice du Bureau de la Direction Générale des Programmes (Conseil de l’Europe), M. Alessio Cappellani, Chef de Délégation Adjoint de l’Union Européenne au Maroc, M. Christos Giakoumopoulos, Directeur général des droits de l’Homme et État de droit (Conseil de l’Europe, Strasbourg).

 

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Campagne digitale de sensibilisation pour la lutte contre toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes et les filles en Situation de Handicap

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et son mécanisme de protection des droits des personnes en situation de handicap lancent, à partir du 30 décembre 2020, une campagne digitale de sensibilisation pour la lutte contre toutes les formes de discrimination dont sont victimes les femmes et les filles en situation d' handicap.

Cette campagne de sensibilisation s’inscrit dans le cadre de l’interaction du CNDH avec la recommandation du Comité des Nations unies qui recommande de « Mener des campagnes de sensibilisation pour battre en brèche les stéréotypes, les préjugés et les mythes sur les femmes et les filles handicapées ».

Elle vise  à promouvoir les droits des personnes en situation de handicap, lutter contre toutes formes de discrimination basée sur le genre et le handicap et sensibiliser l’opinion publique sur l’égalité et le respect des droits des femmes et des filles en situation de handicap.

«Nous lançons cette campagne digitale pour lutter contre les discriminations composées et doubles dont souffrent les femmes et les filles en situation de handicap. Nous souhaitons réaffirmer la valeur et l’importance de la participation de cette catégorie dans la gestion de la chose publique et lutter contre les stéréotypes et les préjugés qui donnent lieu à plusieurs formes de discrimination… », déclare Amina Bouayach, présidente du CNDH.

La campagne cible particulièrement les utilisateurs des réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Youtube) qui regroupent plusieurs catégories sociales. Elle sera ainsi dispensée en langue arabe (le dialecte), en langue amazighe et en langue des signes.

Des outils bien adaptés et spécifiques seront utilisés pour réussir cette campagne de sensibilisation, à travers notamment la diffusion d’une vidéo témoignage de femmes et de filles en situation de handicap, une vidéo qui dispense des conseils et des messages de sensibilisation, et une vidéo de questions/réponses sur la question du handicap.

Le mécanisme national pour la protection des droits des personnes en situation de handicap (PESH) s’inscrit en droite ligne de l’élargissement des compétences du CNDH. C’est un mécanisme de recours chargé notamment de recevoir les plaintes présentées directement par les personnes en situation de handicap victimes de violation de l’un de leurs droits, par leurs représentants ou par auto-saisine.

« Ce mécanisme procède aussi à toutes les investigations nécessaires pour la protection et la promotion des droits des PESH, en tenant compte des principes de l’égalité des chances et de la non-discrimination. Il veille également à faciliter leur intégration dans la société et leur pleine participation fondée sur le respect de l'indépendance individuelle et de la dignité humaine, outre le suivi de la mise en œuvre de la Convention relative aux droits des personnes handicapées, etc.», affirme Mme Zhor Alhorr, coordonnatrice du Mécanisme national des droits des personnes en situation de handicap.

Visualiser la vidéo

https://youtu.be/isaWxFfO2c0

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Participation du CNDH à la Conversation francophone: "Peine de mort dans l’espace francophone : tendances, défis et perspectives"

A l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme, la présidente du Conseil national des droits de l’Homme, Amina Bouayach, participera le 10 décembre 2020, à la conversation francophone sur « La peine de mort dans l’espace francophone : tendances, défis et perspectives », organisée par l’Organisation internationales de la Francophonie (OIF).

Cette visioconférence s’inscrit dans le cadre des rencontres intitulées «Conversations francophones » sur les questions relatives à la démocratie, aux droits et aux libertés au sein de l’espace francophone, initié par la Secrétaire générale de la Francophonie, Mme Louise MUSHIKIWABO à l’occasion de la commémoration du vingtième anniversaire de l’adoption de la Déclaration de Bamako.
Marquée par la participation d'éminentes personnalités, cette rencontre virtuelle sera l’occasion pour les représentants des États et gouvernements, les acteurs de la Charte de la Francophonie et des personnalités de haut niveau, d’échanger sur leurs expériences en matière d’abolition de la peine de mort et de mener une réflexion libre et ouverte sur les défis et perspectives pour la Francophonie sur le sujet.

L’objectif est d’identifier des recommandations visant à faire avancer les positions ainsi que des pistes d’actions que l’OIF pourrait endosser pour renforcer la promotion des droits et libertés, dans l’esprit de la Déclaration de Bamako.

Le rapport sur l’état de démocratie, des droits et des libertés dans l’espace francophone qui sera présenté à l’occasion du Sommet des chefs d’Etats et de gouvernements en Tunisie, en 2021, se nourrira des recommandations de cette Conversation.

La session inaugurale de cette rencontre sera marquée par l’allocution de la secrétaire générale de l’OIF, Mme Louise MUSHIKIWABO, Mme Marija PEJCINOVIC BURIC, Secrétaire générale du Conseil de l’Europe, avec la participation de Mme Amina BOUAYACH, Présidente du Conseil national des droits de l’Homme, M. Djimet ARABI, ministre de la Justice, Garde des Sceaux et chargé des droits humains (Tchad), M. Laurent WEHRLI, Président de la section suisse à l’APF et Rapporteur de l’APF sur la peine de mort dans l’espace francophone, avec l'intervention en clôture de Monsieur Robert Badinter, en tant que symbole du combat abolitionniste.

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Emission d'un timbre à l’occasion du 30éme anniversaire du Conseil national des droits de l’Homme

A l’occasion du 30ème anniversaire du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), le Groupe Barid Al-Maghrib lance, en partenariat avec le CNDH, le jeudi 10 décembre 2020, un timbre-poste commémoratif pour célébrer les efforts déployés, depuis trois décennies, par cette institution nationale pluraliste et indépendante, dans domaine de la protection et promotion des droits de l’Homme dans notre pays.

"La création du Conseil a consacré l’engagement et l’adhésion volontariste du Royaume dans le système international des droits de l'Homme et reflète l'interaction sans précédent entre la volonté suprême de l’Etat et le mouvement des droits de l’Homme et de la démocratie autour des questions qui préoccupaient la société marocaine", déclare la présidente du CNDH.

En effet, depuis trois décennies, à travers le Conseil consultatif des droits de l'Homme (1990-2011) et le Conseil national des droits de l'Homme, depuis 2011, cette institution a marqué de ses empreintes les changements majeurs en matière des droits de l'Homme dans notre pays, notamment sur les plans législatif, institutionnel, juridique et sociétale, etc.

Intitulé « Conseil National des Droits de l’Homme : 30 ans », ce timbre vient ainsi enrichir la collection philatélique de Barid Al-Maghrib consacrée à ce thème depuis l’indépendance, notamment, les timbres consacrés à la 2ème édition du Forum mondial des droits de l’Homme Marrakech 2014, ou encore au 70ème Anniversaire de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme en 2018.

  • Contact Presse Barid Al-Maghrib

Mme Sahar ABDELLI
TEL : 0608854580

  • Contact presse CNDH

M. BERDI Abdelghani
Tel :  0662762325

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Conférence de lancement du projet « Effectivité du droit à la santé au Maroc : vers un système de santé basé sur l’approche fondée sur les droits de l’Homme »

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer, organise une conférence de lancement du projet « Effectivité du droit à la santé au Maroc : vers un système de santé basé sur l’approche fondée sur les droits de l’Homme », et ce le mercredi 14 octobre 2020 à partir de 9h au siège du CNDH.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’exercice des compétences du CNDH en tant qu’institution nationale de prévention, de protection, et de promotion des droits de l’Homme, compte tenu des multiples dysfonctionnements qui pèsent sur la capacité du système sanitaire marocain à garantir le droit d’accès aux soins de santé pour tous, et dans la perspective de capitaliser sur les leçons tirées de la crise sanitaire occasionnée par la pandémie (Covid-19).

Le projet se veut une opportunité permettant à toutes les parties prenantes ainsi que les partenaires nationaux et internationaux de débattre et d’échanger sur les pistes de réforme du système sanitaire marocain, à la lumière des obstacles qui entravent l’accès au droit à la santé.

Il a pour finalité aussi de plaider pour une stratégie sanitaire nationale intégrée, transversale, inclusive et convergente, qui serait à même de garantir le droit à la santé à tous, et agir sur les inégalités sociales et territoriales qui entravent la jouissance de ce droit par tous.

Le programme de cette rencontre, qui connaitra la participation des organisations ordinales et du réseau associatif du domaine de la santé, se déroulera en deux panels consacrés à : « L’exploration des pistes de réforme et d’amélioration de l’effectivité du droit à la santé », et sera conclu par une « Synthèse et présentation du programme du débat régional ».

Ce débat collectif se soldera par un rapport final, qui s’érigera en feuille de route pour une réforme globale du système sanitaire dans le Maroc post Covid.

La session inaugurale, qui sera diffusée sur la page facebook du CNDH,  sera marquée par la participation de Mme Amina Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l’Homme, M. Khalid Ait Taleb, ministre de la Santé, Mme Maryam Bigdeli, Représentante de l’OMS au Maroc, et de M. Steffen Kruger, Directeur de la fondation Konrad Adenauer.

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Conférence à l'occasion de la journée mondiale contre la peine de mort : « La peine de mort au Maroc : le droit et la pratique »

A l’occasion de la journée mondiale contre la peine de mort, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), la Coalition marocaine contre la peine de mort (CMCPM), Ensemble contre la peine de mort (ECPM), le Réseau des parlementaires contre la peine de mort, le Réseau des avocats contre la peine de mort (RACPM) et le Réseau des journalistes contre la peine de mort (RJCPM) organisent une vidéoconférence sur « La peine de mort au Maroc : le droit et la pratique », et ce le mardi 6 octobre 2020 de 16h à 18h.

Cette conférence s’inscrit dans le cadre du projet « Accompagner parlementaires, institutions nationales et société civile vers l’abolition de la peine de mort dans des pays clés de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du nord (MONA) », cofinancé par la Délégation de l’Union européenne au Maroc, l’Agence française pour le Développement et le Département des Affaires Étrangères de la Suisse.

La rencontre permettra d’informer sur les enjeux actuels de la question de la peine de mort au Maroc, en associant les parlementaires, les représentants des organisations de la société civile, les partenaires techniques et financiers, les professionnels du droit et de la justice, ainsi que les partenaires ayant un rôle à jouer dans l’accompagnement du Maroc vers l’abolition de la peine de mort.

Lors de ce débat, les participants vont aborder plusieurs axes, à savoir: « La peine de mort en droit : l’enjeu majeur de la réforme du Code pénal », « La peine de mort en pratique : quelle effectivité du droit d’accès à un avocat », « Peine de mort, une approche philosophique » et « La Résolution de l’ONU appelant à un moratoire universel sur l’application de la peine de mort ».

La séance d’ouverture de cette conférence sera marquée par la participation de Mme Amina Bouayach, présidente du CNDH, M. Alessio Capellani, Chef de Délégation adjoint, Délégation de l’Union européenne au Maroc, et les représentants des partenaires organisateurs de cette conférence.

Une Introduction préliminaire sur « Les engagements internationaux du Maroc et la peine de mort» sera présentée par M. Ayat Mohamed, Conseiller spécial du Procureur de la Cour pénale internationale sur la coopération avec l’Afrique du nord et le Moyen orient (MENA), Membre du Comité de la Convention de l’ONU pour la protection contre les disparitions forcées. 

Il convient de rappeler que le Conseil national des droits de l’Homme, qui a toujours plaidé sa position en faveur de l’abolition de la peine de mort, a appelé à plusieurs occasions à adhérer au deuxième Protocole facultatif au Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant à abolir la peine de mort.

Inscription :
https://us02web.zoom.us/meeting/register/tZ0ud-6przktGtbkQM7_equyIVITZWl...
Après votre inscription, vous recevrez un e-mail de confirmation contenant les instructions pour rejoindre la réunion.

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Rapport thématique sur les protestations de Jerada

Le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) publie son rapport thématique sur les protestations de Jerada.

La publication de ce rapport s’inscrit dans le cadre des prérogatives du Conseil en tant qu’institution nationale pluraliste et indépendante, chargée de connaître de toutes les questions relatives à la défense et à la protection des droits de l'Homme et des libertés, à la garantie de leur plein exercice et à leur promotion ainsi qu'à la préservation de la dignité, des droits et des libertés individuelles et collectives des citoyennes et citoyens.

Elle intervient aussi en vertu des articles 4 et 5 de la loi 76-15 relative à la réorganisation du Conseil, notamment dans les domaines de monitoring, de surveillance et de suivi de la situation des droits de l’Homme aux niveaux national et régional.

Adopté à l'unanimité par l'Assemblée générale du Conseil, tenue du 6 au 8 mars 2020, ce rapport vise à observer, suivre et documenter ces événements et évaluer leurs impacts  sur les droits et libertés, conformément aux conventions internationales ratifiées par le Maroc et aux garanties prévues par la Constitution et la législation national. Il a pour objectif aussi, d'une part,  de soumettre des propositions basées sur l’approche droits de l'Homme qui serait de nature à contribuer à résoudre les questions liées aux revendications exprimées durant les protestations de Jerada et, d'autre part, à tirer les enseignements à même d’éviter qu'elles ne se reproduisent dans des contextes similaires.

Dans l’introduction du rapport, la Présidente du CNDH, Mme Amina Bouayach souligne que « les protestations qui ont eu lieu dans la ville de Jerada, une des villes dépendant de l'activité minière, constituent l'une des manifestations de la problématique liée à la transition de la phase de l’exploitation des mines à la phase post-épuisement des ressources. Cela aurait dû constituer une occasion pour mener une réflexion sur le développement d'une stratégie anticipative nationale qui vise à traiter les transformations d’ordre économique, social et environnemental dans la ville de Jerada et les régions enregistrant une situation similaire. Ces transformations rendent inévitable une transition post-exploitation des mines, étant donné que ces dernières ont une durée de vie hypothétique avant l’arrêt de l’exploitation ». 

Mme Bouayach ajoute que « le CNDH attire l’attention sur la nécessité d'adopter une stratégie qui s’appuie sur une alerte précoce et rapide concernant les violations des droits économiques et sociaux, et ce, compte tenu des conséquences qui pourraient en résulter et qui pourraient parfois entraîner des tensions sociales. Une action proactive et rapide est d’une importance singulière, particulièrement pour garantir la mise en place de mesures préventives appropriées pour protéger la paix civile." 

Rédigé durant la période entre décembre 2019 et février 2020 et s’étendant sur une soixantaine  de pages, le rapport sur les protestations de Jerada, auquel la Commission régionale des droits de l’Homme de la région de l’Oriental a fortement contribué, présente toutes les données dont le Conseil dispose, notamment celles relatives à l’observation des procès, les travaux de monitoring, de suivi et de l’interaction avec les autorités concernées, la société civile et les catégories affectées.

Le rapport présente ainsi 29 conclusions et 36 recommandations formulées sur la base de l’approche droits de l’Homme, et du suivi et du monitoring réalisés par la CRDH de la région de l’Oriental des différentes formes de manifestations et de protestations qu’a connues la ville de Jerada, ainsi que sur la base du suivi par le Conseil des protestations et des revendications de la population.

Les recommandations émises par le Conseil se répartissent entre recommandations à caractère général et recommandations à caractères spécifiques adressées aux autorités publiques, au parlement et à la région de l’Oriental, outre les recommandations relatives à l’observation des procès des personnes poursuivies dans le cadre des protestations de Jerada.

Parmi ces recommandations figurent l'appel au respect du droit de manifester pacifiquement et le recours à l'interprétation basée sur les droits de l'Homme indépendamment de la disponibilité de la déclaration ou de la notification, tout en veillant au développement de lignes directrices qui encadrent l’intervention des forces publiques dans ce domaine.

Le Conseil attire l'attention aussi sur la nécessité d’ouvrir un dialogue national sur la question des entreprises et des droits de l'Homme et d'accélérer l'adoption d'un plan national en la matière, dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions du Plan d’action national en matière de démocratie des droits de l’Homme, conformément aux dispositions constitutionnelles pertinentes et aux principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l'Homme.

Télécharger le rapport (AR)

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Intervention du CNDH (à travers sa Commission de la région de l’Oriental) en vue de garantir le droit à l’éducation à une enfant dans la ville de Jerada

Suite à la diffusion par certains médias d’informations selon lesquelles une élève, résidante dans la ville de Jerada, avait été privée de son droit à l'éducation, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), à travers sa Commission régional des droits de l'Homme (CRDH) de la région de l’Oriental, a tenu une réunion avec les responsables de la direction provinciale du Ministère de l'Éducation nationale et avec la famille de l’intéressée. L’objectif étant de vérifier les faits, recueillir les déclarations des personnes concernées et intervenir en vue de protéger le droit d’accès à l’éducation pour l'élève (A.A).

Dans ce contexte, un membre de la ville de Jerada, mandaté par la CRDH de la région de l’Oriental, a tenu une réunion pour recueillir les déclarations de l’élève et de sa mère. Elles ont ainsi affirmé que l’intéressée avait dû interrompre ses études pour des raisons de santé et que la famille avait présenté des demandes pour la reprise des cours, mais n’avait reçu aucune correspondance attestant l’acceptation de l’une de ses demandes. Chose qui pourrait être expliquée par le changement du lieu de résidence, suite au déménagement de la famille pour des raisons familiales et sociales. A cet effet, elles ont expliqué le « rejet » des demandes par la participation de l’élève aux protestations qu’a connues la ville de Jerada à la fin de 2017 et au début de 2018.

Afin de disposer de toutes les données permettant d’intervenir et protéger le droit de l’élève (A.A) à l’éducation, un membre de la CRDH de la région de l’Oriental a tenu une réunion avec le directeur provincial de l’éducation nationale. Ce dernier a précisé que l’élève concernée n’avait pas obtenu la moyenne annuelle qui lui permettait de passer au niveau supérieur, dans la mesure où elle n’a pas passé les contrôles continus en raison de son absence injustifiée au titre de l’année scolaire 2017-2018. De même que l’élève n’a pas rejoint l’établissement où elle poursuivait ses études au titre de l’année scolaire 2018-2019.

A cet égard, le directeur provincial a souligné que le droit de l’élève à poursuivre ses études est garanti et incontestable et que l’opportunité de s’inscrire est toujours offerte conformément à la loi et aux notes ministérielles pertinentes - soit à l’école « Al Azhar » où elle poursuivait ses études, soit dans tout autre établissement de cinquième année, ou à l’école de la deuxième chance (éducation informelle).

Par ailleurs, la direction provinciale s’est engagée à recevoir l’élève concernée et sa mère pour parachever les procédures d’inscription et apporter une solution définitive à ce problème.

L'élève a exprimé sa volonté ferme à reprendre ses études à travers les alternatives proposées, malgré une interruption des études de 3 ans.  Il est attendu que l’intéressée fasse part de son choix définitif (l’inscription à la cinquième année où en éducation informelle) le jeudi 24 septembre 2020.

D’autre part, la Commission régionale, à travers sa rencontre avec l’élève et sa mère, s’est enquise des circonstances familiales et sociales qui ont perturbé le parcours scolaire de cette élève. A cet effet, le Conseil et sa Commission régionale déploieront tous les efforts nécessaires auprès des institutions compétentes pour traiter le volet social de cette affaire, de manière à garantir le droit de l’élève à l’éducation dans des conditions adéquates.

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Le CNDH et le RINADH organisent un webinaire du GT migration du RINADH sur la “Protection et promotion des droits de l’Homme des migrants et des réfugiés pendant COVID-19 : rôle et pratiques des INDH”

En sa qualité de président du groupe de travail du RINADH sur la migration, le Conseil national des droits de l’Homme du Maroc (CNDH) et le Réseau des institutions nationales africaines des droits de l’Homme (RINADH) organisent le mercredi 9 septembre 2020 de 13h à 14h30 un webinaire sur la “Protection et promotion des droits de l’Homme des migrants et des réfugiés pendant COVID-19 : rôle et pratiques des institutions nationales des droits de l’Homme”.

Cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de plan d’action du groupe de travail du RINADH, notamment du volet relatif au Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (PMM).

Les panélistes discuteront d’exemples concrets d’actions menées par la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP), les institutions nationales de protection et de promotion des droits de l’Homme, la société civile et autres parties prenantes, aux niveaux local, national, sous-régional, trans-régional et régional.

Ce webinaire sera une occasion pour identifier les défis de la mise en oeuvre du PMM notamment les difficultés rencontrées par les migrants et les communautés des pays d’origine, transit et destination dans le contexte actuel où la crise de la pandémie de la Covid 19 a démontré que personne n’est à l’abri de la Covid-19 et qu’une solidarité s’avère indispensable.

L’ouverture de cette rencontre sera marquée par les mots de bienvenue de Mme Amina Bouayach, Présidente du CNDH Maroc et du GT migration du RINADH et M. Gilbert Sebihogo, Directeur exécutif de RINADH.

Ce webinaire sera également marqué par la participation de Mme Maya Sahli Fadel, Rapporteure spéciale de la CADHP sur les réfugiés, les demandeurs d’asile, les personnes déplacées et les migrants en Afrique, Mme Hannah Foster, Directrice exécutive du Centre africain pour les études sur les droits humains de la démocratie (ACDHRS) et la représentante de l’Organisation international des migrants (OIM).

Les INDH de l’Egypte, de l'Afrique de sud, Kenya, du Nigeria, de la République démocratique du Congo et du Maroc partageront, lors de la deuxième session de cette activité, leurs expériences en matière de protection et de promotion des droits de l’Homme des migrants depuis le début de la pandémie.

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Parution d’un beau-livre hommage : "Abderrahmane Youssoufi : Parcours d’un homme d’état exceptionnel"

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et les éditions La Croisée des Chemins, viennent de publier, sous la direction de Mme Amina Bouayach, Présidente du CNDH, un livre en hommage à Abderrahmane Youssoufi, décédé le 29 mai 2020.

L’ouvrage collectif « Abderrahmane Youssoufi : Parcours d’un homme d’État exceptionnel » revient sur le cheminement hors normes de feu Abderrahmane Youssoufi : homme d’État marocain, militant de l’indépendance et des droits de l’Homme leader socialiste et ancien premier ministre.

« L’initiative de compiler ce livre en hommage à feu Youssoufi, n’est pas de capturer tout ce que fut Ssi Abderrahmane, mais de célébrer l’œuvre qui fut sa vie, ses accomplissements et son héritage. Le nombre important de personnalités ayant souhaité contribuer à ce recueil est un témoignage au nombre de vies qu’il a touché, à l’immense considération dont il bénéficie et au profond respect que lui vouent tant de gens, qu’ils aient ou non pu lui dire adieu dans ces pages. »
Amina Bouayach, Présidente du CNDH.

Ce livre réunit les contributions de vingt-cinq personnalités nationales et vingt internationales, ayant connu ou côtoyé le défunt dans différents moments de sa vie de militant patriote, ponctuées de condoléances de plusieurs acteurs, avec pour toile de fond, des photos qui immortalisent certaines des étapes phares de son itinéraire. 
Ces quarante cinq figures ont apporté leurs témoignages dans différentes langues : arabe, amazighe, français, anglais et espagnol.

Au niveau international :

  • Anciens Chefs d’États : MM. François Hollande, Mohamed Moncef Marzouki ;
  • Les Secrétaires généraux des Nations-Unies, de l’International Socialiste, et de l’Union du Maghreb arabe : MM. Antonio Guterres, Luis Ayala, Mohamed El Bakkouch ;
  • Ancien Chef de gouvernement d’Espagne : M. José Luis Zapatero ;
  • Ancien président du parlement deTunisie : M. Mutapha Ben Jaafar ;
  • Anciens ministres : MM. Lakhdar Ibrahimi, Jean-Pierre Chevènement, Miguel Angel Moratinos ;
  • Président du Réseau des institutions nationales africaines des droits de l’Homme : M. Mohamed Fayek ;
  • Sénateurs : Mme Isabel Allende Bussi et Mr Pedro Bofill Abeilhe ;
  • Acteurs des droits de l’Homme : MM. Hanny Megally, Maan Bashour,
  • Intellectuels et journalistes : Domingo Del Pino, Pedro Canales, Bourhane Ghalioune, Michel Kilou.

Et au niveau national de :

  • Conseillers de SM le Roi Mohammed VI : MM. André Azoulay et Omar Azziman ;
  • Ancien Premier ministre : M.Driss Jettou ;
  • Président de la Chambre des représentants : M Habib Malki ;
  • Acteurs politiques : MM. Mohamed El Yazghi, Abdelouahed Radi, Mohamed Bensaid Ait Idder ;
  • Anciens ministres : Mmes Nouzha Chekrouni, Aicha Belarbi et MM. Abdellah Saaf, Mohamed Aujjar, Fathallah Oualalou, Mohamed EL Hajjoui, Mohamed Said Saadi ;
  • Présidents d’institutions nationales : MM. Ahmed Lahlimi Alami, Driss Guerraoui, Mehdi Qotbi ;
  • Diplomates: MM. Boughaleb El Attar, Mohamed Dahbi ;
  • Intellectuels et journalistes : Mme Jacqueline Loghlam (Zakya Daoud) et MM. Tahar Benjelloun, Abdelilah Belkeziz, Mohammed Sassi ;
  • Acteurs de la société civile : MM. Mohamed Seddiki, Mohamed Karam.

« Chacun de leurs récits éclaire une des multiples facettes du parcours exceptionnel de Si Abderrahmane, un homme d’Etat marocain qui a su, durant toute sa vie, agir par principe, devoir et discrétion, faire l’histoire du Maroc et de l’humanité, et inscrire dans l’espace et le temps, son nom » .
Amina Bouayach, Présidente du CNDH.

Télécharger un extrait de l'ouvrage

Contact Presse au CNDH
Abdelghani Berdi
a.berdi@cndh.org.ma
06 62 76 23 25
05 37 54 01 29
22, Avenue Riad
Hay Riad BP 21 257
Rabat. Maroc

Contact Presse à La Croisée des Chemins 
Loubna SERRAJ
communicationsLCDC@gmail.com
06 71 35 58 22
05 22 86 34 43 – 05 22 86 23 15
16, Rue Mouaffak Eddine. Imm. A
Rés. Dbibagh. Quartier des Hôpitaux. Casablanca. Maroc

 

 

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