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28-12-2018

Bilan du suivi de la mise en œuvre des recommandations de l’IER : Le Maroc a (...)

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10-12-2018

Migration : le CNDH, la GANHRI et e RINADH mettent l’accent sur le rôle des INDH (...)

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10-12-2018

Migration : le CNDH, la GANHRI et e RINADH mettent l’accent sur le rôle des INDH (...)

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Atelier sur la dépénalisation de l’usage de drogue et la proportionnalité des peines dans la région MENA

En partenariat avec le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), l’Association de lutte contre le sida (ALCS) organise les 1er et 2 novembre 2018 à Casablanca, un atelier régional sur la dépénalisation de l’usage de drogue et la proportionnalité des peines dans la région Moyen Orient- Afrique du Nord (MENA).

Placé sous le thème « Unissons nos efforts pour des politiques de l’usage de drogue fondées sur une approche santé et respectueuses des droits humains pour un développement durable », cet atelier vise à partager les expériences, les outils et expertises dans le domaine du plaidoyer pour améliorer l’environnement d’intervention auprès des personnes usagères des drogues injectables.

Si au niveau de la région MENA, l'épidémie de l'infection à VIH est peu active en population générale avec une prévalence très faible, autour de 0,1%, et un nombre des PVVIH estimé à 330.000, cependant, il n’en demeure pas moins que  les prévalences sont plus élevées parmi les populations clés particulièrement exposées aux risques d’infection par le VIH, notamment les usagers et usagères des drogues injectables (UDI). Selon l’ONUSIDA, la prévalence nationale moyenne parmi les UDI était en 2017 de 7,1% au Maroc, 6% en Tunisie, et 4,3% en Algérie et 9,3% en Iran.

Cette population est très vulnérable à l’infection à VIH et aux hépatites virales B et C à cause des comportements à risque liés à l’usage et aux modes de consommation de ces drogues. Ainsi, les usagers et usagères de drogues injectables vivant avec le VIH sont passé(e)s de 90.000 à 208.000 entre 2012 et 2016. Les co-infections VIH et hépatite C (VHC) représenteraient une proportion allant de 40% à 90% selon les pays.

En plus des risques sanitaires liés à l’usage des drogues injectables, l’approche répressive des politiques de lutte contre les méfaits des drogues, la criminalisation de l’usage des drogues, la réponse pénale, et bien d’autres violations des droits humains, sont des éléments constituant une entrave à la mise en place et à l’efficacité des politiques de réduction des risques (RdR) liés à l’usage des drogues injectables.

Cet atelier a pour objectif d’ouvrir un débat sur l’efficacité, l’orientation et le contenu des politiques de l’usage des drogues aux niveaux national et international et d’appuyer et promouvoir les politiques de réduction de risque auprès des usagers et usagères des drogues.

Il ambitionne aussi de créer des synergies d’actions et des dynamiques partenariales au niveau de la région pour l’adoption de politiques de l’usage des drogues fondées sur une approche santé, respectueuses des droits humains s’inscrivant dans le développement durable. En définitive, cette rencontre permettra de construire une alliance de la région MENA autour d’un plan d’action qui servira de plaidoyer lors de sa participation à la Session de haut niveau de l’ONU (High-Level UN Session) sur les politiques des drogues.

Les travaux de cet atelier auquel prendront par des représentants d’Algérie, de Tunisie, de Mauritanie et du Liban, porteront sur plusieurs axes : « Echange d’expériences ou état des lieux dans chaque pays », « bonnes pratiques et le rôle de la société civile à faire changer les politiques de la drogue », « discussion pour l’adoption d’un plan d’action et un appel de la région en faveur d’un changement des politiques de la drogue selon une approche basée sur la santé, les droits humains et le développement durable ».

La séance d’ouverture de cet atelier aura lieu à l’hôtel Golden Tulip Farah de Casablanca à partir de 09h.

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Participation active du CNDH à différentes activités organisées en marge de la session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples

M. Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) entreprend ce mercredi 31 octobre une visite de travail qui durera jusqu’au 2 novembre 2018 à Banjul (Gambie), durant laquelle il aura des entretiens avec des responsables gouvernementaux et des acteurs africains en matière de droits de l’Homme.

Dans ce cadre, et en marge de la session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP), M. El Yazami s’entretiendra avec la Présidente de la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples, Mme Soyata Maiga, ainsi qu’avec M. Ousainou Darboe, Vice-président de la République de Gambie et M. Hassan Bubacarr Jallow, Président de la Cour suprême de Gambie.  Il aura aussi des réunions avec M. Mabassa Fall, membre du Comité de pilotage du Centre africain pour la démocratie et les études des droits de l'Homme (ACDHRS) et Mme Hannah Forster, directrice exécutive du Centre.

Ces rencontres permettront d’échanger sur la place qu’occupent les institutions nationales des droits de l’Homme (INDH) au sein du système africain des droits de l’Homme, sur les moyens à même de renforcer  leurs rôles et leur partenariat avec les ONG. Il s’agira aussi d’examiner les moyens à même de fructifier, d’une manière continue et optimale, les acquis de leurs actions et réalisations auprès de la CADHP en particulier et du système africain des droits de l’Homme.

Cette visite intervient au lendemain de plusieurs actions du CNDH et de ses partenaires à Banjul. Ainsi, le CNDH a organisé du 17 au 19 octobre 2018, en partenariat avec l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) et le Centre africain pour la démocratie et les études des droits de l’Homme (ACDHRS) un atelier de formation sur l’usage des procédures des droits humains internationaux pour la promotion et la protection des droits de l’Homme en Afrique.

Rassemblant une trentaine de participant-e-s en provenance de l’ensemble du continent africain et des représentants de la CADHP, cette formation leur a permis de discuter des moyens à même de développer leurs compétences, de renforcer leurs réseaux et synergies et d'allier les aspects pratique et théorique. Les 12 ONG nord-africaines qui ont participé à cette formation, représentant l’Egypte, la Libye, l’Algérie, la Tunisie et le Maroc, ont bénéficié de l’appui du CNDH et de l’AMCI.

D’autre part, le CNDH a pris part au Forum des ONG, tenu du 20 au 22 octobre 2018 à Banjul. Placée sur le thème de la lutte contre la corruption, cette édition a constitué une plateforme d’échange et de discussion sur la situation des droits de l’Homme en Afrique et a permis aux organisations présentes d’intégrer des groupes de travail thématiques qui ont élaboré des recommandations qui seront par la suite transmises à la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP).

Le Forum des ONG se tient deux fois par an à quelques jours de la session ordinaire de la CADHP dans le but de discuter des derniers développements sur la scène africaine et d’encourager, entre autres, le réseautage entre les ONG présentes.

Enfin, le CNDH a pris part aussi le 23 octobre 2018, au  lancement commémoratif du 30ème anniversaire du Centre africain pour la démocratie et l’étude des droits de l’Homme (1989 – 2019), tenue sous le  patronage de M. Hassan Bubacarr Jallow, Président de la Cour Suprême de Gambie.

Lors de cette cérémonie commémorative, le CNDH, en sa qualité de membre, a prononcé une allocution au nom du Réseau des institutions nationales africaines des droits de l’Homme (RINADH), et qui a porté sur le rôle des INDH et leurs actions auprès de la CADHP, ainsi que sur leurs relations avec les ONG au sein du système africain des droits de l’Homme.

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Atelier de concertation sur la stratégie nationale droits humains et VIH/SIDA 2018-2021

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et le ministère de la Santé, avec l’appui de l’ONUSIDA et du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, organisent les 29 et 30 octobre 2018 à Rabat, un atelier de concertation sur la stratégie nationale droits humains et VIH/SIDA 2018-2021.

L’élaboration de la nouvelle stratégie s’inscrit dans le plan stratégique national de lutte contre le sida (PSN) 2017-2021 dont l’un des principes directeurs est le respect des droits humains, du genre et de l’équité exprimé à travers le résultat d’impact 3 qui vise la réduction de la discrimination des personnes vivant avec le VIH et des populations vulnérables. La nouvelle stratégie nationale sur les droits humains et VIH/sida se basera sur les acquis de la précédente.

Elle vise à créer un environnement favorable pour la mise en œuvre du PSN et prendre aussi en considération les problématiques de stigmatisation et de discrimination à l’égard des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) PVVIH et des populations clés, afin d’améliorer davantage l’accès aux services de santé notamment le VIH.

Cette stratégie s’alignera également sur les Objectifs de développement durable (ODD), la Déclaration politique de 2016 et sur les orientations de la stratégie de l’ONUSIDA 2016-2021, visant l’accélération de la riposte pour atteindre le triple zéro (zéro nouvelle infection à VIH, zéro décès liés au sida et zéro discrimination) et la fin de l’épidémie de sida d’ici 2030.

Cet atelier de concertation fait suite à la première étape, menée en juin-juillet 2018, qui a consisté en la réalisation d’une revue documentaire, et en l’organisation d’entretiens avec les partenaires, des focus groupes avec les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) et les populations clés et qui a abouti à la préparation d’une note de cadrage de la nouvelle stratégie.

Bénéficiant à une soixantaine de participants représentant les différents partenaires nationaux et internationaux concernés, cet atelier de concertation a notamment pour objectifs de partager les principaux résultats et conclusions des consultations et entretiens sur le terrain, de récolter les besoins et attentes spécifiques des parties prenantes et de valider les objectifs et les axes d’intervention de la nouvelle stratégie.
Le premier jour sera consacré au contenu de la note de cadrage, plus spécialement aux informations contextuelles qui vont conduire à l’identification des axes et interventions clés. Ses travaux se poursuivront en groupes et porteront sur les axes identifiés par consensus pour en ressortir les interventions et activités clés.

Le deuxième jour sera dédié à la restitution des travaux de groupe avant de définir les modalités de coordination et de suivi-évaluation, ainsi que les prochaines étapes pour la finalisation de la stratégie.
Pour rappel, le ministère de la Santé et le CNDH, avec l’appui du Fonds mondial et du bureau de l’ONUSIDA/Maroc ont initié une première stratégie pour la période 2013-2017 qui a permis la réalisation de nombreuses actions notamment, la conduite d’une revue législative et d’une évaluation genre, l’élaboration d’une stratégie de communication contre la discrimination, la réalisation d’une étude stigma-index, la formation des acteurs et l’organisation de réunions de plaidoyer dans les régions, la signature d’une note sur le respect des droits de l’Homme dans le dépistage du VIH dans les prisons. Une revue externe de la Stratégie a été conduite au cours du dernier trimestre 2017, pour évaluer les progrès dans sa mise en œuvre, identifier les obstacles et recommander les mesures appropriées pour son renforcement au cours des prochaines années.
La séance d’ouverture de cet atelier de concertation aura lieu le 29 octobre 2018 à partir de 9h à l’hôtel Golden Tulip Farah à Rabat.

 

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La Déclaration de Marrakech, une nouvelle feuille de route pour les INDH afin de contribuer à la protection des défenseurs des droits de l’Homme et à l'élargissement de l'espace civique

Les institutions nationales des droits de l'Homme (INDH) du monde entier ont adopté le 12 octobre 2018 la Déclaration de Marrakech  sur «  l’élargissement de l'espace civique, la promotion et la protection les défenseurs des droits de l'Homme, avec un accent spécifique sur les femmes : le rôle des institutions nationales des droits de l'Homme ”, et ce, à l’issue des travaux de  la 13ème Conférence internationale de l'Alliance mondiale des INDH (GANRHI) qui s’est déroulée du 10 au 12 octobre 2018 à Marrakech.
« La Déclaration traduit un engagement fort des INDH à mieux promouvoir et protéger les défenseurs des droits de l'Homme, qui jouent un rôle positif, important et légitime dans la réalisation de tous les droits de l'Homme, aux niveaux local, national, régional et international » a affirmé à cet égard M. Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l'Homme du Maroc suite à l’adoption de la Déclaration de Marrakech.
Dans le même cadre, Mme Beate Rudolf, présidente de la GANHRI a déclaré que « les institutions nationales des droits de l'Homme réunies à Marrakech se sont engagées à protéger les défenseurs des droits de l'Homme et à mettre en place des points focaux chargés d'aider et de soutenir les défenseurs des droits de l’Homme, chaque fois que cela est nécessaire ».

La GANHRI et les INDH participantes à la conférence ont approuvé une feuille de route en 25 points qui a pour objectif de contribuer efficacement à l'élargissement de l'espace civique et à la protection des défenseurs des droits de l'Homme ainsi qu’au renforcement de leur rôle. Ils ont à l’unanimité adopté un ensemble de recommandations et de propositions concrètes visant à protéger les défenseurs des droits de l'Homme contre toutes les formes d'intimidation, de harcèlement, de violence, de discrimination et de menaces, notamment à travers la mise en place d’outils de monitoring,  d'alerte, de signalement, de reporting et de conseils juridiques.

 

Les participant-e-s à la 13ème Conférence internationale de l'Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l'Homme ont ainsi souligné le rôle important joué par les femmes défenseures des droits de l’Homme dans la promotion et la protection de tous les droits humains. Ils ont, à cet égard, mis l’accent sur les risques auxquels elles sont confrontées, qui, outre les risques font face l’ensemble des défenseurs des droits de l’Homme, elles peuvent être sujettes à des discriminations et à la violence sexospécifique, non seulement de la part d'agents de l'État, mais également d'acteurs privés. Parmi ces risques, les intimidations, les représailles et les violences sexuelles qui peuvent survenir aussi bien dans leurs propres organisations, que dans leurs sociétés ou encore dans leur famille. S’ajoute à cela les barrières sociales, politiques, culturelles et religieuses qui peuvent entraver leurs actions.
Ils ont par ailleurs fait part de leurs préoccupations concernant la recrudescence du nombre d'agressions physiques à l'encontre de défenseurs des droits de l'Homme, notamment les violences sexuelles et les meurtres, ainsi que la réduction de l'espace civique et l’augmentation des risques, des menaces et des mesures de représailles auxquels sont confrontés les défenseurs partout dans le monde.

La Déclaration de Marrakech a également exprimé la préoccupation des INDH concernant « les rapports récents et en augmentation en provenance de toutes les régions du monde faisant état de représailles, de menaces, d’attaques et autres actes d’intimidation à l’encontre des membres et du personnel des INDH ».
Le document final de la 13e Conférence internationale de la GANHRI a souligné aussi la nécessité de la coopération et l'importance de la formation, de la sensibilisation, de la promotion des discours positifs sur l'importance des droits humains, ainsi que la promotion de l'égalité des sexes et l'élaboration de stratégies de lutte contre toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes défenseures des droits humains.
Il convient de rappeler que la 13e Conférence internationale de la GANHRI a été organisée du 10 au 12 octobre 2018 à Marrakech sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI. Organisée par le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et l'Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l'Homme (GANHRI), en coopération avec le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH), cette 13ème conférence internationale de la GANHRI avait pour thème “Élargir l'espace civique, promouvoir et protéger les défenseurs des droits de l'Homme, avec un accent spécifique sur les femmes : le rôle des institutions nationales des droits de l'Homme ”.

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Signature d’un accord-cadre de partenariat entre le Conseil national des droits de l’Homme et la Région de Marrakech-Safi

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), représenté par l’Institut national de formation aux droits de l’Homme-Driss Benzekri (IFNDH-DB) et la Région de Marrakech-Safi, représentée par la Maison de l’élu, procéderont le 11 octobre 2018 à 10h30 à la Maison de l’élu à Marrakech, à la signature d’un accord-cadre de partenariat portant sur le renforcement des capacités des collectivités territoriales de la région. 

Cet accord de partenariat, qui sera paraphé par M. Driss El Yazami, président du CNDH et M. Ahmed Akhchichine, président du Conseil régional de Marrakech-Safi, a pour objectif de renforcer les capacités des élus et des fonctionnaires ainsi que des acteurs locaux des collectivités territoriales en matière de droits de l’Homme et de libertés publiques.

Rappelons que le rôle des régions et l’importance des pouvoirs et des attributions qui leur sont transférés par l’État dans le cadre de la mise en œuvre de la Constitution de 2011 et de la Régionalisation avancée imposent aujourd’hui l’adoption d’un processus profond de mise à niveau de l’administration territoriale, de qualification et de professionnalisation des élus locaux et d’inclusion des acteurs de la société civile dans une démarche participative.

Le rapprochement de la Maison de l’élu - la première du genre au Maroc - et de l’INFDH-DB s’inscrit dans cette perspective, et se veut une expérience pilote dans le Royaume, susceptible d’être généralisée aux autres régions dans l’avenir.

Conformément à cet accord, les deux parties s’engagent à collaborer dans plusieurs domaines, notamment la formation continue, le partage des bonnes pratiques et de la documentation,l’organisation conjointe de colloques, de tables rondes et de journées d’études sur des thématiques en lien avec les droits de l’Homme, la justice territoriale et le développement durable.

Adresse : Maison de l’élu de la région Marrakech-Safi  (Rue Ibn Hanbal, Quartier hivernage, Marrakech)

Contact presse :
- Rachid Amillat : (06 77 52 80 86)
- Abdelghani Berdi : (0662762325)

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Sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI : Une conférence internationale sur le rôle des institutions nationales dans la promotion et la protection des défenseurs des droits de l’Homme

Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, une conférence internationale des institutions nationales des droits de l'Homme (INDH) se tiendra à Marrakech du 10 au 12 octobre 2018. Se tenant tous les trois ans sur un continent différent, cette 13ème conférence est organisée par le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et l'Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l'Homme (GANHRI), en coopération avec le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH).

Cette importante conférence se tient au Maroc, alors que la communauté internationale commémore trois grandes dates : le 70ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, le vingtième anniversaire de la Déclaration des Nations unies sur les défenseurs et le 25ème anniversaire de l'adoption des Principes de Paris, qui définissent les critères et le mode de fonctionnement d’une INDH indépendante et pluraliste.  Le thème choisi par les organisateurs est « Élargir l'espace civique, promouvoir et protéger les défenseurs des droits de l'Homme, avec un accent spécifique sur les femmes : le rôle des institutions nationales des droits de l'Homme ».

Près de 300 participants sont attendus à la conférence dont les présidents et représentants de plus de 100 INDH membres de l’Alliance globale des INDH (qui en regroupe 121), ainsi que des experts indépendants des Nations unies et des systèmes régionaux des droits de l’Homme. Des représentants de gouvernements, des ONG et des organisations internationales prendront également part aux travaux.

Reconnues par les Nations unies comme défenseurs des droits de l’Homme, les INDH sont confrontées à un double défi : d’une part protéger leur action indépendante qui est, dans certains pays, indésirable et fait l’objet de mesures de rétorsion, voire de répression et d’autre part, protéger la liberté d’action des autres défenseurs (ONG, syndicats, associations professionnelles, journalistes, etc.).
Pour les Nations unies, un défenseur des droits de l’Homme est toute personne qui participe « individuellement ou en association avec d’autres… à des activités pacifiques pour lutter contre les violations des droits de l’Homme et des libertés fondamentales » (article 12 de la Déclaration sur les défenseurs).

Différentes thématiques seront débattues tout au long des trois jours de la conférence dont : « Menaces à l'espace civique et surveillance » ; « Protéger les défenseurs et, surtout, les défenseuses des droits de l'Homme, y compris les INDH » ; « Communiquer en positivant le discours sur les droits de l'Homme » ; « Promouvoir la participation dans les affaires publiques, faire entendre la voix des citoyens » ; et « Favoriser la coopération et les partenariats ».

La séance d’ouverture de la 13ème Conférence internationale de la GANHRI aura lieu le 10 octobre 2018 à l’hôtel Kenzi Menara Palace, à partir de 9h. Elle se tiendra en présence notamment de MM. Mustapha Ramid, ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme, Driss El Yazami, président du CNDH, Ahmed Akhchichine, président du Conseil régional de Marrakech-Safi, de Mme Peggy Hicks, directrice au HCDH, de Mme Beate Rudolf, présidente de la GANHRI et de personnalités marocaines et internationales.

Contact presse: Abdelghani Berdi (0662762325)

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Le CNDH dément avoir été saisi pour émettre son avis concernant le projet de loi relatif au service militaire

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) dément l’information rapportée le 25 août 2018 par certains organes de presse selon laquelle le CNDH ‘a été saisi pour qu’il émette son avis concernant le projet de loi relatif au service militaire lors de son examen par le parlement’. Le CNDH n’a reçu aucune demande de saisine concernant ledit projet de loi.

Il convient de rappeler que conformément à la loi 76-15 relative à la réorganisation du Conseil, Le Conseil « formule, à son initiative ou à la demande du gouvernement ou de l'une des deux chambres du Parlement, son avis sur les projets et propositions de lois ayant trait aux droits de l'Homme, notamment en matière de leur harmonisation avec les conventions internationales relatives aux droits de l'Homme que le Royaume a ratifiées ou auxquelles il a adhéré ».

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Atelier de formation des formateurs d’Afrique du Nord sur les mécanismes africains des droits de l’Homme

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), en partenariat avec le Centre africain pour la démocratie et les études des droits de l’Homme (ACDHRS), organise du 20 au 22 juillet 2018 à l’Institut national de formation aux droits de l’Homme - Driss Benzekri (INFDH) à Rabat, un atelier de formation des formateurs d’Afrique du Nord sur les mécanismes africains des droits de l’Homme.

La formation bénéficiera à une trentaine de participants en provenance de pays d’Afrique du Nord (Algérie, Egypte, Libye, Mauritanie, Tunisie, Maroc) avec la participation de Commissaires de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP). L’objet de la formation portera sur plusieurs aspects relatifs au système international et régional de protection et de promotion des droits de l’Homme avec un accent particulier porté sur les instruments des droits de l’Homme de l’Union africaine et le fonctionnement de la CADHP de manière à renforcer l’engagement des ONG au sein du système africain des droits de l’Homme.

Cette formation s’inscrit dans la continuité des actions du CNDH menées en Afrique pour renforcer la présence des acteurs marocains œuvrant pour la promotion et la protection des droits de l’Homme au sein des plateformes et institutions régionales et internationales. Dans ce sens, il y a lieu de rappeler que le CNDH prend part avec les ONG marocaines aux travaux du Forum des ONG et des sessions de la CADHP.

La séance d’ouverture de cet atelier aura lieu le 20 juillet 2018 à partir 14h au siège de l’Institut national de formation aux droits de l’Homme - Driss Benzekri, à Résidence Al Mansour, 3-4, Résidence Diyar Al-mansour, Douar Al Kora, YEM, Rabat.

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Le CNDH et le CES organisent une rencontre en hommage posthume à Feu Odette du Puigaudeau

A l’occasion du 27ème anniversaire de son décès, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et le Centre des études sahariennes (CES) organisent une cérémonie d’hommage à Mme Odette du Puigaudeau, le jeudi 19 juillet 2018 à la Bibliothèque nationale BNRM à 17h.

Feu Odette du Puigaudeau est née à Saint-Nazaire en Bretagne le 20 juillet 1894. Artiste douée, et aventurière infatigable, elle a sillonné, à partir de 1933, à dos de dromadaire ou à pied les déserts marocain et mauritanien. De ses pérégrinations, elle nous a légué une bibliographie exceptionnelle, riche de documents et d’illustrations saisissant l’originalité de la culture beydâne. Elle est décédée à Rabat le 19 juillet 1991.
Sa bibliographie exemplaire contient des récits de voyage, des travaux sur l’histoire te la culture beydâne, des articles, des témoignages et quelques romans inspirés de son expérience saharienne des œuvres.

‘Au contact de la vie saharienne authentique, vécue au ras du sol, sur les pistes et dans les campements, notre voyageuse ne devait pas tarder, en effet, à découvrir la grande leçon d’humilité, de fraternité et de respect des différences que devrait toujours comporter la rencontre avec une culture nouvelle’, écrit Théodore Monod.
Pour Pierre Bonte, « La vision artistique d’Odette du Puigaudeau ne s’exprime pas seulement dans son graphisme ou dans la photographie. Elle se traduit dans une langue à la fois précise et raffinée, qui se plaît à rendre compte de la complétude des couleurs, de la grâce des mouvements, de la stabilité des formes’.

« L’odyssée est passionnante et le répertoire iconographique en dit long sur cette dimension typique du monde beydâne. De l’Oued Noun jusqu’au fleuve Sénégal, et de l’Atlantique jusqu’à Tombouctou, les thèmes décoratifs, les matières premières, les goûts artistiques, les objets artisanaux, les couleurs sont autant d’indices témoignant d’une identité culturelle partagée par les populations du Royaume du Maroc, de la Mauritanie et du Mali »
Brahim Boutaleb, qui a préfacé son ouvrage "Arts et coutumes des Maures".

Cette cérémonie se tiendra avec la participation de MM. Mohamed Cheikh Biadillah, parlementaire, ancien président de la Chambre des conseillers, Brahim Boutaleb, historien, professeur émérite à l’université Mohammed V de Rabat et Hassan Kamil, anthropologue, professeur à l’université Cadi Ayyad de Marrakech, sous la modération de M. Rahal Boubrik, anthropologue.

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Chambre des Conseillers : Le CNDH participe à une journée d’étude sur le thème « La politique marocaine en matière de migration et d’asile : opportunités et défis’

En partenariat avec le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), la Chambre des conseillers organise le 12 juillet 2018 à son siège à Rabat, une journée d’étude sur le thème « La politique marocaine dans le domaine de la migration et de l’asile : opportunités et défis’.
Organisée avec l’appui de la Fondation Conrad Adenauer et la Fondation Westminster pour la démocratie, cette rencontre s’inscrit en droite ligne de l’événement parallèle qui sera organisé par l’Union interparlementaire internationale sur ‘L’appui à la coopération parlementaire et le renforcement de la coopération dans le domaine de la migration dans la perspective de l’adoption du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulière ». Cette rencontre se tiendra en marge de la Conférence intergouvernementale devant aboutir à l’adoption du « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulière » prévue en décembre 2018 à Marrakech.

Cette rencontre s’insère aussi dans le sillage de l'organisation par la deuxième Chambre du dialogue public institutionnel et du débat social participatif et pluraliste concernant les questions liées à la mise en œuvre de la Constitution et la préservation des droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux et en application de la stratégie d'action d'étape de la Chambre pour la période 2016-2018.

La séance d’ouverture de cette rencontre qui sera marquée par la participation d’acteurs gouvernementaux, de parlementaires et des acteurs de la société civile actifs dans le domaine de la migration, ainsi que  d’experts marocains et étrangers, se tiendra à partir de 9h 30 en présence de M. Driss El Yazami, président du CNDH.

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