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Sous le thème ‘le droit à la culture’, le CNDH participe au Moussem de Tan-Tan, patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) participe au Moussem de Tan-Tan, patrimoine culturel immatériel de l’humanité qui se tient du 4 au 9 septembre 2013.

La participation au Moussem de Tan-Tan s’inscrit dans le cadre de la contribution du Conseil à la promotion des droits culturels, dont le patrimoine Hassani consacré par la nouvelle constitution, en tant que composante des expressions culturelles marocaines et affluent authentique de l’identité marocaine.

Le Conseil participe au Moussem par un stand permanent qui présentera aux visiteurs et aux participants plus d’une centaine d’ouvrages sur le Sahara, ainsi qu’une variété de publications du CNDH sur les droits de l’Homme (rapports, études, guides, documents de références…).

Portant sur ‘le droit à la culture’, le programme culturel élaboré par le Conseil à cette occasion comprend une table ronde sur ‘le patrimoine immatériel saharien : définition et enjeux de la préservation’ et un séminaire sur le thème ‘quelle politique culturelle dans les provinces du sud ? qui seront animés par une pléiade de professeurs universitaires, d’experts et d’acteurs concernés par la thématique.

Le Conseil organise également un atelier en faveur des acteurs de la société civile sur la sensibilisation à la sauvegarde du patrimoine, ainsi qu’un atelier d’art plastique pour les enfants de la ville.

Le programme du Conseil durant cette manifestation culturelle comprend un volet cinéma, avec la projection de films dont certains ont fait du Sahara leur principale thématique, dont le documentaire Ceux du moussem, de Souheil Ben Barka, et les deux longs métrages Tarfaya, Bab Lbhar, de Daoud Aoulad-Syad, et Androman … Du Sang et du Charbon, de Az Larabe Alaoui.

Par ailleurs et en vue de jeter la lumière sur les productions scientifiques en matière de patrimoine saharien, le stand du Conseil sera une occasion pour présenter et ouvrir le débat sur une série d’ouvrages sur la culture Hassanie du chercheur Brahim El Haissan, et sur les publications de Rahal Boubrik, directeur du Centre des études sahariennes, en plus des ouvrages édités par le Centre d’Etudes et de Recherches «Entreprendre».

En Hommage à la musique Hassanie et à travers elle, à Khiya Khousseifa, doyenne des artistes de l’anthologie de la musique Hassanie, le Conseil organise une rencontre pour présenter l’anthologie de la musique Hassanie réalisée par le Centre des études sahariennes.
Il convient de rappeler par ailleurs que la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, adoptée le 17 octobre 2013 et ratifiée par le Maroc le 6 juillet 2006, a identifié une liste des représentations du ‘patrimoine culturel immatériel’ dont le Moussem de Tan-Tan fait partie depuis 2008.

La convention définit le “patrimoine culturel immatériel” comme suit : ‘les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire - ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés - que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Ce patrimoine culturel immatériel, transmis de génération en génération, est recréé en permanence par les communautés et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire, et leur procure un sentiment d’identité et de continuité, contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine’.

La convention stipule qu’il appartient à chaque Etat partie de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel présent sur son territoire et d’identifier et de définir les différents éléments du patrimoine culturel immatériel présents sur son territoire, avec la participation des communautés, des groupes et des organisations non gouvernementales pertinentes.

La convention stipule également que chaque Etat partie s’efforce, par tous moyens appropriés : d’assurer la reconnaissance, le respect et la mise en valeur du patrimoine culturel immatériel dans la société, en particulier grâce à des programmes éducatifs, de sensibilisation et de diffusion d’informations à l’intention du public, notamment des jeunes ainsi que des programmes éducatifs et de formation spécifiques au sein des communautés et des groupes concernés .

Téléchargé le programme de la participation du Conseil

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