Vous êtes ici : AccueilIntégration des migrants au Maroc : appel à une stratégie intégrée impliquant tous les acteurs concernés

PUBLICATIONS À LA UNE

Bulletin d'information

  • Réduire
  • Agrandir

Intégration des migrants au Maroc : appel à une stratégie intégrée impliquant tous les acteurs concernés

 

Les participants à la journée d’étude sur les problématiques de régularisation et d’intégration des migrants au Maroc ont appelé à la mise en place d’une stratégie intégrée basée sur une approche participative impliquant tous les acteurs concernés, notamment la société civile et les acteurs institutionnels, afin de faciliter l’intégration des migrants dans le tissu socio-économique et culturel marocain.

Au cours de cette rencontre organisée, par le Réseau espace libre pour la citoyenneté, la formation et le développement à Mohammedia (Elcifodem), en partenariat avec la Commission régionale des droits de l’Homme de Casablanca-Settat et la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Settat (Université Hassan Ier), les intervenants ont particulièrement mis l’accent sur les différentes formes de discrimination dont souffrent les migrants au Maroc, soulignant le rôle primordial de la société civile dans la sensibilisation et la diffusion de la culture de coexistence et d’acceptation de l’autre.

Ils sont revenus également sur la problématique d’intégration des enfants de migrants dans le système éducatif national, soulignant la nécessité de prendre les mesures nécessaires en vue de garantir le droit de ces enfants à l’éducation.

A cet égard, le président de la CRDH d’Agadir M. Mohamed Charef a souligné que l’immigration constituera le phénomène le plus marquant du 21ème siècle, mettant l’accent sur la nécessité de prendre en considération l’approche ‘droits de l’homme’ dans son universalité et son indivisibilité dans le traitement de cette question notamment dans son volet lié à l’intégration.  

M. Charef, également expert en questions migratoires, s’est penché sur la problématique de discrimination dont souffrent les migrants du Sud par rapport à ceux des pays du Nord, une discrimination, a-t-il dit, qui prend une dimension linguistique dans le sens où seuls les citoyens des pays du Sud sont appelés ‘migrants’,  tandis que d’autres termes sont utilisés pour décrire les «migrants du Nord», tels que ‘expatriés’ ou ‘ressortissants étrangers’.

Evoquant la tenue de cette journée dans l’enceinte de l’Université Hassan 1er, la présidente de la CRDH de Casablanca-Settat, Mme Soumicha Riyaha a mis en exergue l’importance de la recherche scientifique dans le traitement des problématiques liées à la question migratoire.

Cette rencontre a vu la participation de responsables du département de l’Education nationale, des acteurs associatifs, des représentants d’associations de migrants, des professeurs chercheurs et des étudiants marocains et subsahariens qui ont enrichi avec leurs interventions les travaux de cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre du programme « Pour une meilleure intégration des migrants dans le tissu socio-économique et culturel marocain »  piloté par Elcifodem avec l’appui  du ministère des Marocains Résidant à l’Etranger et des affaires de la Migration.