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RADOSE : Contribution à la construction de la démocratie locale à travers le renforcement des capacités des acteurs

Entretien avec M Abdelah Souihel, Responsable au Réseau des Associations de Développement des Oasis du Sud- Est
(RADOSE)

Pouvez -vous nous présenter le projet de votre association dans le cadre du programme réparation communautaire et où est ce que vous en êtes ?

Dans le cadre du programme réparation communautaire, le Radose est en cours de la mise en œuvre – en coopération avec le Conseil consultatif des droits de l’Homme et avec le financement du Fonds des Nations Unies pour développement de la Femme -d’un projet en faveur des femmes du Ksar de Sountate- commune de Bouzmou, Imilchil. L’Objectif du projet est l’intégration de l’approche genre dans le programme réparation communautaire.

Les activités s’articulent autour de la réconciliation et la préservation de la mémoire où la personnalité de feu Fatema Ouherfou, décédée dans le centre de détention de Agdez en 1976 a constituée la pierre angulaire du projet. L’Objectif étant de réhabiliter sa mémoire ainsi que toutes les femmes d’Imilchil et de la région.

Le projet a pu créer une dynamique locale très importante permettant l’implication de différents acteurs civils locaux et nationaux.

Le Radose est en cours de mise en œuvre du projet ‘ mise en place de la bonne gouvernance dans les communes rurales qui ont été sujettes aux violations graves des droits de l’Homme durant les années de Plomb : la commune de Kerss Tialaline (Tazmamart), la commune de Gourrama, la Commune de Amellagou, la Commune de Bouzmou, la commune de Imilchil et la municipalité de Guelmima.

Le projet vise à renforcer les capacités des acteurs locaux afin de leur permettre de s’impliquer et contribuer au développement et à la construction démocratique. Le projet cible en effet, les acteurs locaux, les élus et représentants des autorités locales des communes cités.

Quelles sont les facteurs favorables à la mise en œuvre de votre projet ?

Les facteurs les plus importants permettant la mise en œuvre du projet, c’est surtout la dynamique créée par le projet de préservation de la mémoire et de la réconciliation en faveur du Kser de Sountat dans la région d’Imilchil, en plus de la volonté des populations cibles de contribuer au développement local et à la bonne gouvernance.

Quelles sont les contraintes que vous confrontez dans votre projet ?

Parmi les contraintes c’est le fait que le lancement de la mise en œuvre du projet a coïncidé avec les élections communales, ce qui nous a obligés à attendre les résultats.

Quelle est votre évaluation de manière générale de l’évolution du programme réparation communautaire et de la dynamique créée ?

Le programme réparation communautaire a permis de lever le voile sur des régions longtemps oubliées. Mais le grand défi aujourd’hui qui se pose au programme c’est d’une part accélérer le rythme de la mise en œuvre des objectifs tracés et garantir plus d’implication des administrations et institutions partenaires de l’autre.

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