Vous êtes ici : AccueilL’expérience tunisienne en matière de promotion des droits des personnes handicapées

Bulletin d'information

Actualités

28-03-2024

Résultat final: Avis de recrutement de deux cadres de gestion de d'encadrement (...)

Lire la suite

28-02-2024

Appel à candidature pour le poste de chargé principal de la promotion des droits (...)

Lire la suite

28-02-2024

Le programme prévisionnel des marchés que le CNDH envisage de lancer pour l (...)

Lire la suite
Lire toutes les actualités
  • Réduire
  • Agrandir

L’expérience tunisienne en matière de promotion des droits des personnes handicapées

Dans le cadre du séminaire organisé par le CCDH, le 14 Mai dernier, M Lotfi Ben Lalahoum , directeur général de l’Institut pour la Promotion des Handicapés et membre de la commission des Nations Unies concernant les personnes handicapés, a fait part aux participant de l’expérience tunisienne en matière de promotion des droits des personnes en situation d’handicap.

La Tunisie a ratifié la convention le 2 avril 2008. Elle a été élue le 4 novembre 2008 membre dans le comité d’experts des personnes handicapées au sein des Nations Unies. Le nombre des personnes en situation d’handicap en Tunisie est environ de 152.273 (1,56 % de la population).

La Tunisie a adopté une loi d’orientation sur la promotion et la protection des droits des personnes handicapées qui a pour objet de garantir les droits à tous les tunisiens et de garantir l’équité des chances dans tous les domaines. Le recours aux à des procédures législatives exceptionnelles en faveur des cette catégorie de personnes, est en lui-même une discrimination. La loi considère aussi la protection des handicapés une responsabilité nationale. Elle implique aussi la mise en place de stratégies nationales en faveur des handicapés dans tous les domaines.

Aussi, la nouvelle approche adoptée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) depuis l’adoption d’une nouvelle approche sociale et des droits de l’Homme en 2001 au lieu d’une approche médicale, et ce à une à travers la classification internationale du fonctionnement (CIF)au lieu de la classification internationale de l’Handicap, à influencé le changement de l’approche en Tunisie qui a adopté cette nouvelle classification dans les traitement des dossiers des personnes handicapées ( remise des cartes d’handicapés).

Ainsi, la Tunisie a adoptée plusieurs mesures visant à garantir les droits des personnes handicapés :

- Promolugation d’une loi;

- Création d’un Conseil Supérieur des Personnes Handicapées présidé par le Premier Ministre, et composé des membres du gouvernement et de la société civile ( partis politiques et associations). Le Conseil se réunit chaque année pour évaluer la situation des personnes handicapées et de proposer des recommandations;

- Garantir l’accès aux services médicaux et sociaux des personnes en situation d’handicap;

- Garantir la formation de base nécessaire pour l’intégration sociale;

- Garantir une réelle intégration dans l’emploi, le divertissement et le sport ;

- Création d’un institut pour la promotion des personnes en situation d’handicap qui assure la formation universitaire des cadres d’éducation spécialisés à côté d’autres missions;

- Appuyer le tissu associatif;

- Assurer l’intégration des personnes en situation d’handicap au monde des nouvelles technologies;

- Sensibilisation à travers les médias;

- Développement de partenariat de recherche scientifique avec les acteurs internationaux;

- Création d’un prix national du Président de la république pour la promotion des droits des personnes handicapées.

Il existe, en Tunisie, 87 associations œuvrant dans le domaine des droits des handicapés, avec 228 antennes régionales et pilotant 269 centres spécialisés assurant un certain nombre de services éducatifs, sociaux, sanitaire et de divertissement.

En matière de recherche dans le domaine des handicapés, plusieurs études ont été lancées, en 2005, avec des centres de recherche, des laboratoires, des centres universitaires avec la contribution des ministères et des associations concernées. En 2006, trois études ont été lancées sur une période de quatre ans : ‘amélioration de la qualité de vie’, ‘identification des difficultés d’apprentissage chez les enfants’, identification des facteurs biologiques et génétique causant le retard mental’. Enfin en 2007, une unité de recherche scientifique chargée de ‘identification de la surdité les nouveaux nés’ à été crée au sein de l’institut pour la promotion des handicapées

Haut de page