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Le président du CCDH reçoit une délégation du parlement argentin

Le président du CCDH M.Ahmed Herzenni a reçu, le mardi 19 octobre 2010 au siège du Conseil, une délégation du parlement argentin qui a effectué une visite au Maroc du 17 au 23 octobre 2010.

La délégation est composée de M. Gustavo Canteros, assistant parlementaire du député Oscar Curilan , président du groupe d’amitié maroco-argentin, Mme Veronica Barzola, assistante parlementaire de M Aleseandro Viale, membre du groupe parlementaire socialiste à la chambre des députés, M.Adouardo Endeiza, assistant parlementaire chargé de la coordination et délégué syndical au sein de la chambre des conseillers, et Mme Sandra Caballero, coordinatrice des groupes d’amitié parlementaire à la chambre des députés.

L’objectif de cette rencontre est d’informer la délégation argentine sur l’expérience marocaine en matière de justice transitionnelle dans ses différentes dimensions, en particulier la réparation communautaire, les réformes institutionnelles en matière des Droits de l’Homme et le renforcement de la démocratie. Dans ce cadre, M.Herzenni a donné un perçu sur le contexte historique dans lequel a été créé le Conseil, en tant qu’Institution nationale chargée de la protection et la promotion des Droits de l’Homme.

Le président du CCDH a mis également en exergue les missions du CCDH, portant sur la promotion et la protection des Droits de l’Homme, l’émission de recommandations concernant l’harmonisation des textes juridiques nationaux avec les conventions internationales ratifiées par le Maroc ou avec celle à laquelle il a adhéré. Le Conseil se charge également de recommander au gouvernement de ratifier ou d’adhérer à d’autres conventions et traités internationaux relatifs aux droits de l’Homme, l’examen des cas de violation de droits de l’Homme et l’émission de recommandations y concernant aux parties concernées et contribuer à la promotion et à l’enracinement des Droits de l’Homme etc…

D’un autre côté, M.Herzenni a souligné que le Maroc a largement bénéficié de l’expérience de l’Argentine dans le domaine de l’établissement de la vérité mettant au passage l’accent sur la ressemblance des conditions qu’ont vécues les deux pays sur le plan politique, après avoir connu des régimes qui ont été marquées par des violations graves des Droits de l’Homme. Il a ajouté que les deux pays tentent aujourd’hui de se débarrasser de l’héritage du passé et d’ouvrir une nouvelle page dont l’objectif est de lire et d’analyser ce qui s’est passé avec toute transparence et réconciliation avec soi, en vue de garantir la non répétition des violations et de réussir à promouvoir et à protéger les Droits de l’Homme dans leurs différentes dimensions.

Et M.Herzenni d’ajouter que l’indemnisation qui a pris un caractère purement matériel au début du processus a vu son contexte s’élargir après la création de l’Instance Equité et Réconciliation suite à une recommandation du Conseil et a pris par la suite une dimension morale. En effet, l’IER, dont le mandat s’est étendu sur deux ans, a travaillé sur trois axes, la réparation des préjudices, l’établissement de la vérité et la révision du système juridique national afin de garantir la non répétition des violations et de lutter contre l’impunité dans tous les cas de violation des Droits de l’Homme et des libertés publiques. M.Herzenni a précisé à ce propos que le Conseil, qui a été chargé du suivi de la mise en œuvre des recommandations de l’IER, considère « qu’il a accompli ce qui est nécessaire pour garantir leur application ».

De son côté, la délégation du parlement argentin a salué l’expérience marocaine en matière de justice transitionnelle et le chemin parcouru par le Conseil en matière de protection et de promotion des Droits de l’Homme, mettant l’accent sur la nécessité de renforcer la coopération à l’échelle internationale en vue de lutter contre les violations des Droits de l’Homme

Le président du CCDH M.Ahmed Herzenni a reçu, le mardi 19 octobre 2010 au siège du Conseil, une délégation du parlement argentin qui a effectué une visite au Maroc du 17 au 23 octobre 2010.

La délégation est composée de M. Gustavo Canteros, assistant parlementaire du député Oscar Curilan , président du groupe d’amitié maroco-argentin, Mme Veronica Barzola, assistante parlementaire de M Aleseandro Viale, membre du groupe parlementaire socialiste à la chambre des députés, M.Adouardo Endeiza, assistant parlementaire chargé de la coordination et délégué syndical au sein de la chambre des conseillers, et Mme Sandra Caballero, coordinatrice des groupes d’amitié parlementaire à la chambre des députés.

L’objectif de cette rencontre est d’informer la délégation argentine sur l’expérience marocaine en matière de justice transitionnelle dans ses différentes dimensions, en particulier la réparation communautaire, les réformes institutionnelles en matière des Droits de l’Homme et le renforcement de la démocratie. Dans ce cadre, M.Herzenni a donné un perçu sur le contexte historique dans lequel a été créé le Conseil, en tant qu’Institution nationale chargée de la protection et la promotion des Droits de l’Homme.

Le président du CCDH a mis également en exergue les missions du CCDH, portant sur la promotion et la protection des Droits de l’Homme, l’émission de recommandations concernant l’harmonisation des textes juridiques nationaux avec les conventions internationales ratifiées par le Maroc ou avec celle à laquelle il a adhéré. Le Conseil se charge également de recommander au gouvernement de ratifier ou d’adhérer à d’autres conventions et traités internationaux relatifs aux droits de l’Homme, l’examen des cas de violation de droits de l’Homme et l’émission de recommandations y concernant aux parties concernées et contribuer à la promotion et à l’enracinement des Droits de l’Homme etc…

D’un autre côté, M.Herzenni a souligné que le Maroc a largement bénéficié de l’expérience de l’Argentine dans le domaine de l’établissement de la vérité mettant au passage l’accent sur la ressemblance des conditions qu’ont vécues les deux pays sur le plan politique, après avoir connu des régimes qui ont été marquées par des violations graves des Droits de l’Homme. Il a ajouté que les deux pays tentent aujourd’hui de se débarrasser de l’héritage du passé et d’ouvrir une nouvelle page dont l’objectif est de lire et d’analyser ce qui s’est passé avec toute transparence et réconciliation avec soi, en vue de garantir la non répétition des violations et de réussir à promouvoir et à protéger les Droits de l’Homme dans leurs différentes dimensions.

Et M.Herzenni d’ajouter que l’indemnisation qui a pris un caractère purement matériel au début du processus a vu son contexte s’élargir après la création de l’Instance Equité et Réconciliation suite à une recommandation du Conseil et a pris par la suite une dimension morale. En effet, l’IER, dont le mandat s’est étendu sur deux ans, a travaillé sur trois axes, la réparation des préjudices, l’établissement de la vérité et la révision du système juridique national afin de garantir la non répétition des violations et de lutter contre l’impunité dans tous les cas de violation des Droits de l’Homme et des libertés publiques. M.Herzenni a précisé à ce propos que le Conseil, qui a été chargé du suivi de la mise en œuvre des recommandations de l’IER, considère « qu’il a accompli ce qui est nécessaire pour garantir leur application ».

De son côté, la délégation du parlement argentin a salué l’expérience marocaine en matière de justice transitionnelle et le chemin parcouru par le Conseil en matière de protection et de promotion des Droits de l’Homme, mettant l’accent sur la nécessité de renforcer la coopération à l’échelle internationale en vue de lutter contre les violations des Droits de l’Homme

Le président du CCDH M.Ahmed Herzenni a reçu, le mardi 19 octobre 2010 au siège du Conseil, une délégation du parlement argentin qui a effectué une visite au Maroc du 17 au 23 octobre 2010.

La délégation est composée de M. Gustavo Canteros, assistant parlementaire du député Oscar Curilan , président du groupe d’amitié maroco-argentin, Mme Veronica Barzola, assistante parlementaire de M Aleseandro Viale, membre du groupe parlementaire socialiste à la chambre des députés, M.Adouardo Endeiza, assistant parlementaire chargé de la coordination et délégué syndical au sein de la chambre des conseillers, et Mme Sandra Caballero, coordinatrice des groupes d’amitié parlementaire à la chambre des députés.

L’objectif de cette rencontre est d’informer la délégation argentine sur l’expérience marocaine en matière de justice transitionnelle dans ses différentes dimensions, en particulier la réparation communautaire, les réformes institutionnelles en matière des Droits de l’Homme et le renforcement de la démocratie. Dans ce cadre, M.Herzenni a donné un perçu sur le contexte historique dans lequel a été créé le Conseil, en tant qu’Institution nationale chargée de la protection et la promotion des Droits de l’Homme.

Le président du CCDH a mis également en exergue les missions du CCDH, portant sur la promotion et la protection des Droits de l’Homme, l’émission de recommandations concernant l’harmonisation des textes juridiques nationaux avec les conventions internationales ratifiées par le Maroc ou avec celle à laquelle il a adhéré. Le Conseil se charge également de recommander au gouvernement de ratifier ou d’adhérer à d’autres conventions et traités internationaux relatifs aux droits de l’Homme, l’examen des cas de violation de droits de l’Homme et l’émission de recommandations y concernant aux parties concernées et contribuer à la promotion et à l’enracinement des Droits de l’Homme etc…

D’un autre côté, M.Herzenni a souligné que le Maroc a largement bénéficié de l’expérience de l’Argentine dans le domaine de l’établissement de la vérité mettant au passage l’accent sur la ressemblance des conditions qu’ont vécues les deux pays sur le plan politique, après avoir connu des régimes qui ont été marquées par des violations graves des Droits de l’Homme. Il a ajouté que les deux pays tentent aujourd’hui de se débarrasser de l’héritage du passé et d’ouvrir une nouvelle page dont l’objectif est de lire et d’analyser ce qui s’est passé avec toute transparence et réconciliation avec soi, en vue de garantir la non répétition des violations et de réussir à promouvoir et à protéger les Droits de l’Homme dans leurs différentes dimensions.

Et M.Herzenni d’ajouter que l’indemnisation qui a pris un caractère purement matériel au début du processus a vu son contexte s’élargir après la création de l’Instance Equité et Réconciliation suite à une recommandation du Conseil et a pris par la suite une dimension morale. En effet, l’IER, dont le mandat s’est étendu sur deux ans, a travaillé sur trois axes, la réparation des préjudices, l’établissement de la vérité et la révision du système juridique national afin de garantir la non répétition des violations et de lutter contre l’impunité dans tous les cas de violation des Droits de l’Homme et des libertés publiques. M.Herzenni a précisé à ce propos que le Conseil, qui a été chargé du suivi de la mise en œuvre des recommandations de l’IER, considère « qu’il a accompli ce qui est nécessaire pour garantir leur application ».

De son côté, la délégation du parlement argentin a salué l’expérience marocaine en matière de justice transitionnelle et le chemin parcouru par le Conseil en matière de protection et de promotion des Droits de l’Homme, mettant l’accent sur la nécessité de renforcer la coopération à l’échelle internationale en vue de lutter contre les violations des Droits de l’Homme

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