Experts, chercheurs et académiciens réunis à Al Hoceima lors du colloque international sur ‘ le patrimoine du rif, quelle muséographie?’
« La sauvegarde de la mémoire collective des Marocains, est une étape essentielle dans le processus de parachèvement de la société démocratique », extrait de la Lettre Royale adressée aux participants au colloque.Organisé en coopération avec la Commune d’Al Houceima, le Conseil de Taza, Taounat, El Houceima avec l’appui du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, l’Institut royal de la culture amazighe et l’Institut national des sciences archéologiques et du patrimoine, le colloque international sur : ‘ le patrimoine culturel du Rif : quelle muséographie’ a été lancé le vendredi 15 juillet 2011 à El Houceima.
L’objectif principal de cette rencontre de deux jours est de collecter les propositions des chercheurs, experts en matière d’histoire et de patrimoine matériel et immatériel du Rif, des acteurs des secteurs publics et privés ainsi que de la société civile afin de contribuer à enrichir le projet du musée du Rif à partir de leurs expériences et études. La rencontre se veut aussi une rencontre d’échange pour partager les connaissances sur l’histoire de la région et son patrimoine.
La séance d’ouverture de ce colloque a été marquée par la lecture de la lettre royale adressée aux participants, lue par le Président du CNDH M Driss El Yazami. Lettre dans laquelle Sa Majesté le Roi à salué ‘les efforts inlassables déployés par le Conseil national des Droits de l’Homme, en collaboration avec ses partenaires, en vue de mettre en œuvre les recommandations de l’Instance Equité et Réconciliation, avec leurs multiples ramifications, notamment celles liées à la réparation du préjudice collectif ‘ , mettant l’accent sur ‘la nécessité d’attacher l’intérêt qu’il faut à la sauvegarde de la mémoire collective des Marocains, étant une étape essentielle dans le processus de parachèvement de la société démocratique’.
Sa Majesté a également expliqué que ‘le Rif a toujours été une aire propice à la communication et à l’interaction dynamique avec les espaces maghrébin, euro-méditerranéen, oriental et africain. Tant et si bien qu’elle a fini par ‘acquérir un profil identitaire d’autant plus singulier qu’il concilie les traits culturels locaux qui lui sont propres avec les éléments en provenance des autres contrées’.
Enfin, Sa majesté a exprimé son ambition ‘de voir ce musée apporter une contribution digne de l’apport historique des braves hommes et femmes du Rif’ et son souhait que ce dernier ‘forme également un espace à même d’apporter son concours, via des programmes et des activités spécifiques, à la collecte des données scientifiques liées au patrimoine matériel et immatériel de la région du Rif. Il devrait, par ailleurs, favoriser la prise de conscience chez les différents acteurs concernés (…) quant à l’importance des ressources culturelles locales et au rôle qui leur incombe en matière de développement.
En plus de l’étude des méthodes les plus efficientes pour la création d’une institution muséographique qui respecte les caractéristiques de la région et reflète les meilleurs moments de son histoire riche, les participants se sont penchés durant la première journée de cette rencontre internationale à collecter les données scientifiques relatives au patrimoine matériel et immatériel du Rif et ce à partir des différents exposés détaillés des experts et chercheurs présents au colloque. Ces présentations ont mis en exergue la richesse de la région du Rif qui regorge de sites géographiques et culturels qui reviennent à la préhistoire.
Les participants lors de la première session ont pu étudier les sources et les archives de l’Histoire du Rif. Ainsi les sources littéraires, patrimoniales, cartographiques et ethnographiques sont considérées comme des sources principales pour définir le parcours d’une communauté humaine ou d’une région géographique. Etant donnée la relation historique qui a relié le Maroc à la France et l’Espagne, ainsi que la proximité géographique, Maria Madriaga Rossa, historienne espagnole, considère qu’il est normal que les plus importantes sources d’archives concernant le Rif se trouvent en Espagne. Ce pays a consacré un grand et riche patrimoine archivistique et documentaire à la région du Rif. Durant l’après midi, les participants ont pu constater l’importance de l’archivistique dans la préservation de la mémoire et l’écriture de l’histoire. Elle permet de crayonner une image claire et globale de l’héritage culturel et de se préserver des erreurs. Les participants ont également insisté sur l’importance de l’histoire orale et son rôle dans la préservation du patrimoine et de l’identité.
Enfin, les participants ont souligné l’importance de réfléchir à comment rapatrier les archives privées relatives à la région se trouvant à l’étranger et les mettre à disposition des chercheurs et historiens marocains. Ils ont également insisté sur l’obligation de développer une nouvelle approche pour la protection et la préservation du patrimoine du Rif et sur le besoin pressant d’avoir un nouveau pôle de compétences et de connaissances dans le domaine de la muséographie au Maroc.
Le musée devrait être une institution scientifique et un projet éducatif et culturel qui doit également d’ériger en espace de recherche d’exploitation des connaissances en respect total aux particularités de la région, renchérissent les participants. Le musée du Rif doit offrir un service public pour les nouvelles générations dont la connaissance de leur histoire est un de leurs droits les plus importants, concluent ces derniers.
Organisé en coopération avec la Commune d’Al Houceima, le Conseil de Taza, Taounat, El Houceima avec l’appui du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, l’Institut royal de la culture amazighe et l’Institut national des sciences archéologiques et du patrimoine, le colloque international sur : ‘ le patrimoine culturel du Rif : quelle muséographie’ a été lancé le vendredi 15 juillet 2011 à El Houceima.
L’objectif principal de cette rencontre de deux jours est de collecter les propositions des chercheurs, experts en matière d’histoire et de patrimoine matériel et immatériel du Rif, des acteurs des secteurs publics et privés ainsi que de la société civile afin de contribuer à enrichir le projet du musée du Rif à partir de leurs expériences et études. La rencontre se veut aussi une rencontre d’échange pour partager les connaissances sur l’histoire de la région et son patrimoine.
La séance d’ouverture de ce colloque a été marquée par la lecture de la lettre royale adressée aux participants, lue par le Président du CNDH M Driss El Yazami. Lettre dans laquelle Sa Majesté le Roi à salué ‘les efforts inlassables déployés par le Conseil national des Droits de l’Homme, en collaboration avec ses partenaires, en vue de mettre en œuvre les recommandations de l’Instance Equité et Réconciliation, avec leurs multiples ramifications, notamment celles liées à la réparation du préjudice collectif ‘ , mettant l’accent sur ‘la nécessité d’attacher l’intérêt qu’il faut à la sauvegarde de la mémoire collective des Marocains, étant une étape essentielle dans le processus de parachèvement de la société démocratique’.
Sa Majesté a également expliqué que ‘le Rif a toujours été une aire propice à la communication et à l’interaction dynamique avec les espaces maghrébin, euro-méditerranéen, oriental et africain. Tant et si bien qu’elle a fini par ‘acquérir un profil identitaire d’autant plus singulier qu’il concilie les traits culturels locaux qui lui sont propres avec les éléments en provenance des autres contrées’.
Enfin, Sa majesté a exprimé son ambition ‘de voir ce musée apporter une contribution digne de l’apport historique des braves hommes et femmes du Rif’ et son souhait que ce dernier ‘forme également un espace à même d’apporter son concours, via des programmes et des activités spécifiques, à la collecte des données scientifiques liées au patrimoine matériel et immatériel de la région du Rif. Il devrait, par ailleurs, favoriser la prise de conscience chez les différents acteurs concernés (…) quant à l’importance des ressources culturelles locales et au rôle qui leur incombe en matière de développement.
En plus de l’étude des méthodes les plus efficientes pour la création d’une institution muséographique qui respecte les caractéristiques de la région et reflète les meilleurs moments de son histoire riche, les participants se sont penchés durant la première journée de cette rencontre internationale à collecter les données scientifiques relatives au patrimoine matériel et immatériel du Rif et ce à partir des différents exposés détaillés des experts et chercheurs présents au colloque. Ces présentations ont mis en exergue la richesse de la région du Rif qui regorge de sites géographiques et culturels qui reviennent à la préhistoire.
Les participants lors de la première session ont pu étudier les sources et les archives de l’Histoire du Rif. Ainsi les sources littéraires, patrimoniales, cartographiques et ethnographiques sont considérées comme des sources principales pour définir le parcours d’une communauté humaine ou d’une région géographique. Etant donnée la relation historique qui a relié le Maroc à la France et l’Espagne, ainsi que la proximité géographique, Maria Madriaga Rossa, historienne espagnole, considère qu’il est normal que les plus importantes sources d’archives concernant le Rif se trouvent en Espagne. Ce pays a consacré un grand et riche patrimoine archivistique et documentaire à la région du Rif. Durant l’après midi, les participants ont pu constater l’importance de l’archivistique dans la préservation de la mémoire et l’écriture de l’histoire. Elle permet de crayonner une image claire et globale de l’héritage culturel et de se préserver des erreurs. Les participants ont également insisté sur l’importance de l’histoire orale et son rôle dans la préservation du patrimoine et de l’identité.
Enfin, les participants ont souligné l’importance de réfléchir à comment rapatrier les archives privées relatives à la région se trouvant à l’étranger et les mettre à disposition des chercheurs et historiens marocains. Ils ont également insisté sur l’obligation de développer une nouvelle approche pour la protection et la préservation du patrimoine du Rif et sur le besoin pressant d’avoir un nouveau pôle de compétences et de connaissances dans le domaine de la muséographie au Maroc.
Le musée devrait être une institution scientifique et un projet éducatif et culturel qui doit également d’ériger en espace de recherche d’exploitation des connaissances en respect total aux particularités de la région, renchérissent les participants. Le musée du Rif doit offrir un service public pour les nouvelles générations dont la connaissance de leur histoire est un de leurs droits les plus importants, concluent ces derniers.