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7ème Conférence des INDH africaines : Paix et justice : ‘rôle des institutions nationales des droits de l’Homme’

Le Conseil Consultatif des Droits de l’Homme a organisé, en collaboration avec le Haut commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme et le Réseau africain des Institutions Nationales des Droits de l’Homme (INDH), la 7ème conférence des INDH africaines du 3 au 5 novembre 2009 à Rabat.

Sous le thème : ‘Paix et justice : rôle des institutions nationales des droits de l’Homme’, la 7ème conférence des INDH avait pour objectif d’offrir un espace d’échange d’expériences et d’expertises, afin d’identifier les bonnes pratiques visant à impliquer les INDH dans l’amélioration de l’administration de la justice, du fonctionnement de la police et du système pénitentiaire, et dans le rétablissement de la paix, particulièrement dans les situations de post-conflit.

Des participants de 37 pays africains et certains pays américains et européens, se sont rencontré pour examiner le rôle des INDH dans la lutte contre l’impunité, identifier les modalités de leur coopération étroite avec le système judiciaire et les agences gouvernementales, aborder leur rôle dans l’indemnisation et la réhabilitation des victimes des violations des droits de l’Homme après les conflits ; établir des liens avec les populations affectées par les conflits, notamment les victimes des violations des droits de l’Homme et envisager leur contribution au renforcement des capacités en matière d’administration de la justice et des réformes.

Les participants ont à la fin de la conférence présentés les recommandations suivantes :

- La nécessité de l'échange d'expériences et d'expertise entre les institutions nationales sur la justice transitionnelle, la consolidation de la justice, la conservation et la préservation des documents et des archives qui pourrait aider la justice à un moment ou un autre.

- Concernant l'éducation aux droits de l'Homme et de la formation, et la "construction de la paix dans l'esprit du peuple», une approche similaire pourrait être suivie, avec un effort visant à traduire des guides pédagogiques, des programmes, des manuels, etc, au moins à trois langues (anglais, français et arabe); en outre, chaque pays peut apporter toutes les adaptations nécessaires, y compris ses propres langues vernaculaires.

- et enfin au niveau national, les Institutions Nationales des Droits de l’Homme, en collaboration avec les ONG et en tenant compte de leurs mandats spécifiques, doivent adopter une approche proactive visant à faciliter la transition d'un conflit à la paix, au renforcement de la justice et la primauté du droit afin d'assurer une paix et une réconciliation durable.

A l'issue de l'assemblée générale du Réseau africain des institutions nationales des droits de l'Homme, qui a eu lieu avant la tenue de la conférence, Le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH) a pris la présidence du Réseau africain des institutions nationales des droits de l'Homme (RAINDH) pour un mandat de deux ans.

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