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Les études sur le genre à l’Université, ou le défi du changement des mentalités et des perceptions

 

La question de la parité et de l’égalité’ ne pouvait être approchée sans un éclairage sur la question du genre au Maroc. C’est chose faite. Un débat a été consacré aux ‘Etudes du genre à l’Université’ le vendredi 20 février 2015 au stand du CNDH et de l’ONU Femmes au Salon du livre.

Un thème d’actualité qui s’inscrit en droite ligne de la thématique de la participation du Conseil à cette 21ème édition au Salon du livre.

Rachel Bourghi, maître de conférences en géographie et aménagement à l’Université Sorbonne Paris IV,  Rajae Nadifi, responsable du Master genre, société et culture à la Faculté des lettres à l’Université Hassan II de Casablanca et Houria Alami Mchchi, spécialiste en sciences  à la Faculté de droit à cette même Université ont été invités à se pencher sur la question du genre à l’université, une discipline qui demeure récente au Maroc puisqu’elle n’a fait son entrée dans les université que vers les débuts des années 2000.

A l’origine, et comme l’a expliqué Rachel Bourghi, la question du genre ou ‘gender’ est apparue aux Etats-Unis après avoir constaté que la question féminine à proprement parlé ne permettait pas d’aborder les relations homme-femme et de toucher à un certain nombre de problèmes qui touchaient à la famille dans sa globalité. La question du genre a permis de ce fait d’intégrer des rapports de domination, des questions justice sociale, de sexualité etc.

Au Maroc, et comme l’ont souligné pour leur part, Mmes Nadifi et Mchichi, les études sur le genre sont relativement jeunes. C’est à partir de 2006 en effet que l’on a assisté à l’ouverture des premiers masters sur le genre, à la constitution de groupes de recherche et au lancement d’études doctorales sur cette discipline. Une discipline qui avance lentement mais surement, en dépit des problèmes, qu’elle connait, tout comme les autres spécialités d’ailleurs, en termes de ressources financières et humaines.

L’objectif de ces études est de permettre à ces jeunes diplômés d’aujourd’hui, responsables, décideurs et leaders de demain, d’agir sur les mentalités et sur les perceptions et de porter les valeurs d’égalité, de parité et de justice sociale et d’en être le vecteur et d’en être le vecteur auprès de l’opinion publique.