Clôture du SIEL 2018 : Plus de 60 activités et 200 acteurs nationaux et internationaux au stand du CNDH consacré à la célébration du 70ème anniversaire de la DUDH
Comme il est de coutume depuis 7 ans, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a participé cette année à la 24ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) qui s’est achevé ce dimanche 18 février 2018 à Casablanca.
Placé sur le thème « Ensemble pour les droits de l’Homme », le stand du CNDH a célébré cette année le 70ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH) et a accueilli plus de 25000 visiteurs dans un espace qui a permis de faire vivre les différents articles du texte fondateur du droit international des droits de l’Homme de 1948.
D’une superficie de plus de 340 m², le stand a proposé une programmation riche et diversifiée élaborée avec le concours de plusieurs partenaires (associations, universités, gouvernement, secteur privé, …).
Du 9 au 18 février, une soixantaine d’activités et plus de 200 acteurs nationaux et internationaux en provenance de plusieurs pays (Maroc, Tunisie, Sénégal, Gambie, Belgique, Egypte, Etats-Unis, France, Suisse et Nigéria) ont participé à un programme articulé autour de cinq fils rouges : Ma déclaration ; Les nouveaux territoires des droits de l’Homme ; Hommages ; Un article, une région et Le livre du jour.
La rubrique Ma déclaration a permis à une personnalité de faire sa propre lecture de ce texte fondateur ou de l’un de ses articles. Mmes Amina Lemrini El Ouahabi, Souhayr Belhassen, Fatim Layachi, Bochra Bel Haj Hmida, Nadia Salah, et MM. Ali Benmakhlouf Mohamed-Sghir Janjar, Mustapha Ramid et Michel Forst se sont livrés à cet exercice.
La rubrique Un article, une région a permis aux 13 Commissions régionales des droits de l’Homme (CRDH) et leurs partenaires de livrer au public comment elles font vivre l’un des articles de la DUDH avec des témoignages, des illustrations et des actions concrètes dans l’un des domaines de droit consacrés par la DUDH (égalité, droit à la culture, à la santé, à l’éducation, …)
La rubrique nouveaux territoires des droits de l’Homme a permis d’explorer de nouveaux droits, non prévus explicitement par la DUDH, mais qui s’imposent aujourd’hui à la communauté internationale en tant que droits nouveaux à consacrer tels les droits des personnes âgées, le droit à l’eau et les droits environnementaux, notamment avec la participation des ministres Charafat Afailal et Nezha El Ouafi. D’autres thèmes qui soulèvent des défis inédits ont été aussi débattus dont les nouvelles technologies, la bioéthique, les entreprises et les droits de l’Homme, la santé sexuelle et reproductive, etc.
L’un des moments forts de la programmation du CNDH aura indéniablement été l’hommage rendu à des personnalités ou des associations en reconnaissance de leur action en matière de promotion et de défense des droits de l’Homme. Des hommages ont été ainsi rendus à Mohamed Chafik, Najat Mjid, Najat Ikhich, Hanny Megally, Mahjoub El Haiba, Mohamed Sektaoui, Albert Sasson, L’Boulvard et l’association Hanane.
Le CNDH a enfin consacré une rubrique Le livre du jour pour présenter, en présence de leurs auteurs, plusieurs ouvrages récemment publiés dont notamment L'idée de Constitution au Maroc : documents et textes de Mohamed Nabil Mouline, Sexualité et célibat au Maroc, pratiques et verbalisation de Sanaa El Aji, Dames de fraises, doigts de fée, les invisibles de la migration saisonnière marocaine en Espagne de Chadia Arab, La parole et l’action de Henri Leclerc, Un jihad de l'amour de Mohamed El Bachiri, Abdelaziz Bennani, l’éclaireur, etc.
Les activités du CNDH au Salon du livre, retransmis en live streaming sur Facebook, ont bénéficié d’un large suivi de la presse écrite et audiovisuelle et sur les réseaux sociaux (près de 400.000 vues et interactions à ce jour et un nombre de total des minutes durant lesquelles nos vidéos ont été vues qui dépasse les 30.000 mn).
Comme chaque année, le stand du CNDH était doté d’accessibilités dédiées aux personnes en situation de handicap et tous les débats qui s’y sont déroulés ont été traduits à la langue des signes en plus de la l’interprétariat simultanée (arabe - français).